Embarquons-nous en transatlantique pour aborder les rivages de l’Amérique et, d’Erik Satie à John Cage, explorer les prémices de la musique abstraite ou aléatoire.
En 1886, Erik Satie, traversé par une crise mystique, compose Ogives, inspirées d’un élément d’architecture du Moyen Âge. Aux côtés de mélodies empruntant au plain-chant, avec une épure matérialisée par l’absence de barre de mesure – comme dans ses Gnossiennes – apparaît un jeu d’abstraction sonore qui sera prolongée plus tard par John Cage. Ses Sixteen Dances, écrites en 1951pour accompagner une chorégraphie de Merce Cunningham, utilisent pour la première fois des « charts », des diagrammes dans lesquels il assemble des formules mélodico-harmoniques ou des accords pour ensuite laisser au hasard le soin de les agencer.
Embarquons-nous en transatlantique pour aborder les rivages de l’Amérique et, d’Erik Satie à John Cage, explorer les prémices de la musique abstraite ou aléatoire.
En 1886, Erik Satie, traversé par une crise mystique, compose Ogives, inspirées d’un élément d’architecture du Moyen Âge. Aux côtés de mélodies empruntant au plain-chant, avec une épure matérialisée par l’absence de barre de mesure – comme dans ses Gnossiennes – apparaît un jeu d’abstraction sonore qui sera prolongée plus tard par John Cage. Ses Sixteen Dances, écrites en 1951pour accompagner une chorégraphie de Merce Cunningham, utilisent pour la première fois des « charts », des diagrammes dans lesquels il assemble des formules mélodico-harmoniques ou des accords pour ensuite laisser au hasard le soin de les agencer.
Pour la Chandeleur, il y a les crêpes mais aussi un certain retour à la tradition. Entre écrits poétiques et musiques du XXe siècle, un concert qui fleure bon le charme d’antan.
« Auprès de ma Blonde », « Au pré de la Rose »… : ces chants populaires, Joseph Canteloube en a fait de petits tableaux symphoniques et a ciselé ces joyaux du folklore dans une jolie orchestration, transcrite ici pour musique de chambre. Claude Debussy, lui, rend hommage à Rameau dans sa Sonate pour flûte, alto et harpe, écrite en pleine maturité. La compositrice Mel Bonis rend, elle, hommage à 3 femmes de légende : Salomé, Ophélie et Cléopâtre.
Pour la Chandeleur, il y a les crêpes mais aussi un certain retour à la tradition. Entre écrits poétiques et musiques du XXe siècle, un concert qui fleure bon le charme d’antan.
« Auprès de ma Blonde », « Au pré de la Rose »… : ces chants populaires, Joseph Canteloube en a fait de petits tableaux symphoniques et a ciselé ces joyaux du folklore dans une jolie orchestration, transcrite ici pour musique de chambre. Claude Debussy, lui, rend hommage à Rameau dans sa Sonate pour flûte, alto et harpe, écrite en pleine maturité. La compositrice Mel Bonis rend, elle, hommage à 3 femmes de légende : Salomé, Ophélie et Cléopâtre.
Un florilège d’œuvres liturgiques du XVIIIe siècle qui célèbrent la Saint-Nicolas ou la Nativité, avec une petite incursion dans le XXe siècle.
Certains compositeurs sont si célèbres qu’ils sont associés à une période musicale. C’est le cas de Händel pour le baroque et de Haydn pour le classicisme. Le Messie de l’un est devenu l’un des oratorios les plus célèbres de la musique sacrée. Son jubilatoire Alléluia n’est pas sans évoquer le climat optimiste de La Messe n°6 écrite pour la Saint-Nicolas. Moins connu, Michel Corrette (1707-1795), né à Rouen, évoque joliment les thèmes de noëls traditionnels de France et d’ailleurs, tandis qu’André Caplet (1878-1925), méditant sur la guerre de 1914, se lance sur le chemin de la musique religieuse, comme en témoignent Les Prières, un cycle de trois motets en forme de cri d’espoir.
Un florilège d’œuvres liturgiques du XVIIIe siècle qui célèbrent la Saint-Nicolas ou la Nativité, avec une petite incursion dans le XXe siècle.
Certains compositeurs sont si célèbres qu’ils sont associés à une période musicale. C’est le cas de Händel pour le baroque et de Haydn pour le classicisme. Le Messie de l’un est devenu l’un des oratorios les plus célèbres de la musique sacrée. Son jubilatoire Alléluia n’est pas sans évoquer le climat optimiste de La Messe n°6 écrite pour la Saint-Nicolas. Moins connu, Michel Corrette (1707-1795), né à Rouen, évoque joliment les thèmes de noëls traditionnels de France et d’ailleurs, tandis qu’André Caplet (1878-1925), méditant sur la guerre de 1914, se lance sur le chemin de la musique religieuse, comme en témoignent Les Prières, un cycle de trois motets en forme de cri d’espoir.
Deux ans avant la célébration du centenaire de la naissance de Beethoven, le compositeur est à l’honneur avec trois de ses symphonies en version chambriste.
Les symphonies de Beethoven jouées par seulement quatre instruments ? C’est possible ! Grâce à Johann Nepomuk Hummel, pianiste, compositeur et fervent admirateur de Beethoven, qui a
transcrit pour quatuor plusieurs des symphonies du grand Ludwig. Aux côtés de la sensible et vive Symphonie n° 4, de la célèbre et « héroïque » n° 3 et de l’explosive n° 7, le chef Oswald Sallaberger, à la tête de la Maison Illuminée, propose également quelques mélodies françaises célèbres : le cantique éthéré En prière de Gabriel Fauré, le divin Panis Angelicus de César Franck le lyrique Temps des lilas d’Ernest Chausson.
Deux ans avant la célébration du centenaire de la naissance de Beethoven, le compositeur est à l’honneur avec trois de ses symphonies en version chambriste.
Les symphonies de Beethoven jouées par seulement quatre instruments ? C’est possible ! Grâce à Johann Nepomuk Hummel, pianiste, compositeur et fervent admirateur de Beethoven, qui a
transcrit pour quatuor plusieurs des symphonies du grand Ludwig. Aux côtés de la sensible et vive Symphonie n° 4, de la célèbre et « héroïque » n° 3 et de l’explosive n° 7, le chef Oswald Sallaberger, à la tête de la Maison Illuminée, propose également quelques mélodies françaises célèbres : le cantique éthéré En prière de Gabriel Fauré, le divin Panis Angelicus de César Franck le lyrique Temps des lilas d’Ernest Chausson.
Dream Mandé-Djata est un hommage à l’art multiséculaire des griots écrit et conté par Rokia Traoré, porte-parole d’une Afrique contemporaine et flamboyante.
Le récit musical Dream Mandé – Djata retrace le périple ancestral de l’empereur Soundiata Keïta, fondateur de l’empire du Mandé. Accompagnée par une kora et un n’goni, Rokia Traoré raconte cette épopée de l’Afrique du XIIIe siècle.
Son récit est entrelacé de chants classiques mandingues, transmis par des griots dont les familles ont conservé le trésor de l’Histoire d’un peuple de tradition orale. « Les griots ne sont pas des raconteurs de fables dont le métier est de divertir les gens, mais ils sont la source de l’Histoire de l’Afrique de l’Ouest », précise la chanteuse. Créé au Festival d’Avignon, ce spectacle, qui dénoue avec délicatesse les liens du passé demeure farouchement ancré dans la modernité.
La génération montante du baroque, emmenée par la mezzo-soprano Lea Desandre, le claveciniste Pierre Gallon et le luthiste Thomas Dunford, nous entraîne dans les fastes de la musique de Vivaldi.
Ils ont entre 25 et 32 ans et affichent déjà des cursus impressionnants. La mezzo Lea Desandre Révélation artiste lyrique des Victoires de la Musique Classique 2017, se produit sur les plus grandes scènes internationales, le claveciniste Pierre Gallon joue avec de prestigieuses formations baroques tandis que Thomas Dunford est un des meilleurs luthistes de sa génération. C’est dans un programme 100 % Vivaldi qu’ils se rejoignent avec l’Ensemble Jupiter. Airs d’opéras ou d’oratorio mais aussi Concertos pour violoncelle ou pour luth montrent toute l’imagination débordante du compositeur vénitien.