Vandekeybus poursuit son exploration des mythes avec la sauvagerie qui le caractérise. Une bande-son cinématographique emmène le public entre oracles, nostalgie, catharsis et euphorie.

Depuis son spectacle coup de poing, What The Body Does Not Remember, en 1987, le chorégraphe a plusieurs fois exprimé sa fascination pour les mythes, celui d’Orphée (Blush en 2002) ou celui d’Œdipe (Oedipus/Bêt noir en 2013). Pour Wim Vandekeybus, la qualité première du mythe réside dans sa capacité à éclairer les mécanismes d’un conflit classique. Non pas à travers ce qu’il montre, mais à travers ce qu’il ne montre pas. Détaché du flot quotidien des actualités et des billets d’opinion, il explore de l’intérieur les âmes anciennes. Dans sa nouvelle création, il explore un conflit archétypique : la nécessité et l’impossibilité de s’émanciper. On y retrouvera certainement l’urgence, la sauvagerie et la prise de risques physiques qui sont constitutifs de son langage.

Texte de Pieter De Buysser
Musique de Trixie Whitley et Phoenician Drive
Mise en scène Tom de With
Chorégraphie, scénographie Wim Vandekeybus
Assistante artistique, dramaturgie Aïda Gabriëls
Création lumière Davy Deschepper, Wim Vandekeybus
Stylisme Isabelle Lhoas

Danseurs de la compagnie Ultima Vez

Coproduction Ultima Vez, KVS (Bruxelles)

Avec le soutien de Tax Shelter du Gouvernement Fédéral Belge, Casa Kafka Pictures Tax Shelter empowered by Belfius.
Ultima Vez reçoit l’appui des Autorités flamandes et de la Commission Communautaire flamande de la
Région de Bruxelles-Capitale