L’ébouriffant Jean Rondeau apporte relief, poésie et émotion à la partition de Bach dans sa version originelle pour clavecin.

Les légendes ont parfois la vie dure. Est-il vrai que les Variations Goldberg ont été commandées à Bach par le comte von Keyserling pour calmer ses insomnies et jouées par un élève du Cantor, le claveciniste Johann Gottlieb Goldberg ? Si l’histoire semble un peu trop belle, une vérité incontestable est que la partition représente
un monument de la littérature pour clavier. Avec leur architecture parfaitement maîtrisée et la liberté qui traverse les trente variations, elles font le bonheur des mélomanes autant que des interprètes. Popularisées par Glenn Gloud au piano, c’est dans leur forme originelle pour clavecin que les interprète Jean Rondeau.
Le jeune instrumentiste multi-primé, qui a notamment remporté à vingt-et-un ans le prestigieux Premier Prix du Concours International de Clavecin de Bruges en 2012, leur insuffle autant de fraîcheur que de grâce.

Clavecin Jean Rondeau