Embarquons-nous en transatlantique pour aborder les rivages de l’Amérique et, d’Erik  Satie à John Cage, explorer les prémices de la musique abstraite ou aléatoire.

 En 1886, Erik Satie, traversé par une crise mystique, compose Ogives, inspirées d’un élément d’architecture du Moyen Âge. Aux côtés de mélodies empruntant au plain-chant, avec une épure matérialisée par l’absence de barre de mesure – comme dans ses Gnossiennes – apparaît un jeu d’abstraction sonore qui sera prolongée plus tard par John Cage. Ses Sixteen Dances, écrites en 1951pour accompagner une chorégraphie de Merce Cunningham, utilisent pour la première fois des « charts », des diagrammes dans lesquels il assemble des formules mélodico-harmoniques ou des accords pour ensuite laisser au hasard le soin de les agencer.

La Maison Illuminée

Piano soliste Paul Beynet
Flûte Luce Zurita
Trompette Frédéric Aubin
Violon Violette Nebl
Violoncelle Lionel Wantelez
Percussion Nicolas Krbanjevic, Ivana Bilić

Direction artistique, chef d’orchestre  Oswald Sallaberger

Soutien acoustique et spatial, éclairage, conseil Eric Peltier