Vingt ans après sa création, la chorégraphie de Preljocaj est devenue mythique. Une version toujours aussi intense, surtout avec la musique de Prokofiev dans la fosse !

C’était en 1996. Le nom d’Angelin Preljocaj était déjà acclamé comme celui d’un chorégraphe essentiel de la nouvelle danse française. Sa première création pour grand ballet, Roméo et Juliette, allait enflammer la planète danse et s’imposer d’emblée comme un classique contemporain. S’emparant du drame shakespearien, le chorégraphe place les deux amants « dans une improbable Vérone, non pas futuriste mais fictive, passablement délabrée, abritant une classe favorisée et dirigeante (la famille de Juliette) et une population misérable et exploitée (celle de Roméo) ». Une lecture radicale pour une chorégraphie physique, sensuelle et poétique enchâssée dans le décor et les costumes du dessinateur Enki Bilal. Particularité rare pour cette pièce : L’Orchestre de l’Opéra de Rouen joue en direct dans la fosse, ajoutant à la performance une relation très étroite entre les musiciens et les danseurs. Vingt ans plus tard, les amants de Vérone n’ont rien perdu de leur jeunesse.

Direction musicale Rudolf Piehlmayer

Chorégraphie Angelin Preljocaj
Décor Enki Bilal
Costumes Enki Bilal, Angelin Preljocaj
Création sonore Goran Vejvoda
Lumières Jacques Chatelet
Pièce remontée par Youri Aharon Van den Bosch

Ballet Preljocaj
Orchestre de l’Opéra de Rouen Normandie

 

Coproduction Ballet Preljocaj, Théâtre de St-Quentin-enYvelines, La Coursive – Scène nationale de La Rochelle, Les Gémeaux – Scène nationale de Sceaux, Théâtre de la Ville (Paris), Fondation BNP-Paribas