Cette rencontre complice entre les musiciens d’orchestre classique et le multi-instrumentiste burkinabé augure une soirée forte en émotions.

Oua Anou Diarra porte un nom évocateur : dans son dialecte originel (il vient d’un petit village du Burkina Faso), « Anou » signifie griot. Comme ces messagers-conteurs-poètes-musiciens d’Afrique, l’artiste sait transmettre sa musique et convoquer, par ses instruments et sa voix, des images sensorielles et des émotions. Jouant de la flûte peul (utilisée par les bergers pour guider le bétail), du tamani (tambour parlant), de la calebasse ou du djéli n’goni (luth), il converse avec les musiciens de l’Orchestre Régional de Normandie, dirigés par Victor Jacob. Une rencontre complice favorisée par la partition d’Yves Rousseau, « une partition nourrie de ses échanges avec Oua Anou Diarra et ses expériences de musicien classique et jazz ». Entre créations et recréations, un concert qui transcende les frontières musicales et touche au cœur.

Direction Jean Deroyer
Flûte peul, tamani, calebasse, djéli n’goni Oua-Anou Diarra
Orchestre Régional de Normandie