Une facette méconnue du père de l’opérette : le goût d’Offenbach pour le violoncelle dont il jouait en virtuose et pour lequel il composa plusieurs œuvres.

Non, Offenbach n’a pas écrit que des opérettes ! Avant de connaître le succès avec La Périchole, La Grande Duchesse de Gerolstein ou La Belle Hélène, il fut un violoncelliste virtuose, au point qu’on le surnomma « le Paganini du violoncelle ». Entre 1839 et 1855, il composa un Cours méthodique de duos pour deux violoncelles, six suites classées en six degrés progressifs. Les opus 52 et 54 font partie des pièces « très difficiles ». Probablement composées pour des raisons pécuniaires, ces études pédagogiques témoignent néanmoins d’un véritable intérêt musical. Interprétées ici par les violoncellistes Hélène Latour et Jacques Perez, on y retrouve un peu du lyrisme, du panache et de la verve qui caractérisent le style de l’auteur de La Vie parisienne. Sans oublier, bien sûr, son sens de la mélodie.

Violoncelles Hélène Latour, Jacques Perez