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Ben Glassberg s’attaque à la grandiose Missa solemnis de Beethoven, chef-d’œuvre débordant le cadre liturgique pour atteindre l’humanisme cher au compositeur.

Tous les compositeurs n’ont pas pour élève un futur cardinal ! C’est pourtant le cas de Beethoven, qui a été professeur de l’archiduc Rodolphe, frère de l’empereur François Ier d’Autriche. Quand en 1818, Beethoven apprend son élévation à la dignité de cardinal, il lui écrit pour lui annoncer qu’il compose une nouvelle messe destinée à son intronisation. Pourtant, lorsqu’il achève sa partition en 1823, l’événement est passé depuis longtemps.
Qu’importe ! Beethoven la considère comme son œuvre « la plus belle et la plus grande ». Quatre solistes, un chœur – ici interprété par accentus – un orgue et un grand orchestre constituent l’effectif de cette partition monumentale qui peut se lire comme une œuvre religieuse ou comme un hymne humaniste à la fraternité. En cela, elle constitue l’équivalent vocal de sa Neuvième Symphonie.

Formule famille : Samedi 12 mars – 18h

Direction musicale Ben Glassberg

Soprano Hélène Carpentier
Contralto Claudia Huckle
Ténor David Butt Philip
Basse Christopher Purves

Orchestre de l’Opéra de Rouen Normandie
accentus

Coproduction Opéra de Rouen Normandie, accentus