À propos du concert

Le nouvel opéra de Pascal Dusapin revisite un couple aussi noir que mythique, les Macbeth, avec la complicité de Thomas Jolly, fin connaisseur de l’univers de shakespeare.

À chacun son Macbeth. Après Giuseppe Verdi et Ernest Bloch, c’est au tour de Pascal Dusapin de puiser dans l’héritage de shakespear. Avec l’auteur Frédéric Boyer, le compositeur place le couple infernal au cœur de sa nouvelle création : « Il s’agit d’un opéra de la culpabilité dans lequel résonnent également les paroles bibliques de Caïn et Abel ou celles de Saint Paul. » Pour explorer ces sombres régions de l’âme humaine, qui pouvait mieux s’y prêter que Thomas Jolly ? Le jeune metteur en scène familier des pièces de Shakespeare, voit l’outre-monde « underworld » dans lequel se débattent les personnages comme « le monde souterrain des morts, de l’enfer et des créatures bizarres », mais aussi comme « le monde de l’inconscient, de la culpabilité des Macbeth dont ils ne savent ou ne veulent pas se défaire. »