En compagnie du chœur accentus, Schubert s’invite avec deux œuvres magistrales de son répertoire, la Symphonie n°4 «Tragique» et la Messe n°5, qui révèlent un visage méconnu du compositeur.

Si on qualifie volontiers la musique de Schubert d’intime, ce concert démontre que le compositeur était aussi capable d’ampleur. Achevée en 1816, sa Quatrième Symphonie, dite
« Tragique » témoigne de l’emphase d’un jeune homme de dix-neuf ans mais aussi de l’héritage beethovénien. Même tonalité d’ut mineur que la célèbre Cinquième, même importance de l’orchestration avec quatre cors, même climat énergique. Pour autant, le lyrisme présent dans la partition appartient bien au seul Schubert. Un lyrisme qu’on retrouve dans sa cinquième messe, commencée trois ans après. Des six messes qu’il a composées, elle est sans doute la plus imposante, la plus lumineuse, la plus personnelle et la plus incandescente. Deux œuvres puissantes et magnifiées par accentus.

Direction musicale Laurence Equilbey
Soprano Ilse Eerens
Alto Victoire Bunel
Ténor Linard Vrielink
Basse Matthias Winckhler

Orchestre de l’ Opéra de Rouen Normandie
accentus

Production Opéra de Rouen Normandie /accentus