Inspirée par son amour impossible pour sa muse Kamila, de 37 ans sa cadette, cette œuvre brûlante de Janáček est illuminée par la mise en scène d’Ivo Van Hove.

« Sans toi, je ne serais pas celui que je suis. Aucune de mes compositions ne pourrait naître de ce désert dans lequel je vis », écrit Leoš Janáček à celle avec qui il entretient une correspondance passionnée (mais à sens unique) de 1917 à 1928. C’est durant cette période que le compositeur écrit Le Journal d’un disparu, cycle de chants pour ténor, chœur féminin et piano, qui narre l’histoire d’un jeune villageois amoureux d’une gitane. Ivo Van Hove, maître de la scène théâtrale européenne, s’empare de cet « opéra miniature » où il est question d’amour, de déracinement et d’identité : « Je suis bien sûr parti de la partition mais me suis aussi imprégné de l’intense correspondance échangée par Janáček avec Kamila, et j’ai ajouté un reflet contemporain, la musique d’Annelies Van Parys. C’est l’ensemble de ces composantes qui permet de donner une résonance actuelle à une histoire marquée par l’esprit européen du début du siècle passé ».

Mise en scène Ivo Van Hove
Assistant mise en scène Romain Gilbert

Conception décor et lumières Jan Versweyveld
Costumes An D’Huys
Dramaturgie Krystian Lada

Ténor Ed Lyon
Mezzo-soprano Marie Hamard
Acteurs Hugo Koolschijn / Gijs Scholten van Aschat
Trois Voix Jana Pieters, Lisa Willems, Isabelle Jacques
Piano Lada Valešová

Coproduction Muziektheater Transparant, Toneelgroep Amsterdam, De Munt/La Monnaie, Les Théâtres de la Ville de Luxembourg Klarafestival, Kaaitheater, Operadagen Rotterdam, Beijing Music Festival