La viole de gambe et la voix sont à l’honneur et tisse des liens entre musique occidentale et cultures arabe, iranienne et indienne.

Si l’on associe volontiers la viole de gambe à la musique de la Renaissance ou de la période baroque, Romina Lischka porte son instrument fétiche au-delà de ce répertoire. Avec son ensemble créé en 2012, Hathor Consort, elle explore régulièrement de nouvelles voies d’expression. Après sa Dhrupad fantaisie donnée la saison dernière à la Chapelle Corneille, l’artiste propose dans le même lieu sa nouvelle création. Elle s’associe cette fois à Ghalia Benali, coryphée de la musique arabe contemporaine, et à Elshan Ghasimi, maître de musique iranienne classique, pour réunir leurs identités respectives. Puisant dans les traditions arabe, iranienne, européenne et indienne, les trois femmes font dialoguer radif, raga, makram et improvisations. La sonorité si particulière de la viole de gambe prend des couleurs inédites et livre toute sa modernité.

Chant arabe Ghalia Benali
Kemençe Neva özgen
Viole de gambe, chant dhrupad Romina Lischka