Dans sa nouvelle création, le chorégraphe Alban Richard
s’inspire de trois œuvres de musique minimaliste pour
explorer les questions de pouvoir entre musique et danse .

Créer de « gigantesques et dansantes machines humaines » : ces mots de Louis Andriessen à propos de sa partition Hoketus ont servi de mantra à Alban Richard pendant toute la genèse de 3 Works for 12. Dans sa nouvelle création, il s’empare de cette pièce de musique minimaliste et de deux autres de la même veine et de la même époque (1975-1976) : Fullness Of  Wind de Brian Eno et Pulsers de David Tudor. S’il les a choisies, c’est parce que chacune questionne le minimalisme, la relation au rythme et à la pulsation, mais aussi le rapport au pouvoir entre danse et musique. Ainsi a-t-il conçu un spectacle qui pose la danse de façon brute, sans scénographie, permettant à ses douze interprètes de déployer « un éventail des rapports de pouvoir entre danse et musique sous une multiplicité de possibles : association, partenariat, colonisation, autorité… ».

Conception, chorégraphie, lumières Alban Richard
Assistants chorégraphiques Max Fossati, Daphné Mauger
Son Vanessa Court
Régie son Denis Dupuis
Lumière et conception de la structure lumineuse Jérôme Houlès
Construction Valentin Pasquet
Costumes Fanny Brouste
Réalisation costumes Yolène Guais
Régie plateau Olivier Ingoud
Conseillère en analyse fonctionnelle du corps dans le mouvement dansé Nathalie Schulmann

Interprètes Anthony Barreri, Constance Diard, Elsa Dumontel, Justine Lebas, Célia Gondol, Romual Kabore, Alice Lada, Zoé Lecorgne, Jérémy Martinez, Adrien Martins, Clémentine Maubon, Sakiko Oishi

Remerciements à Dimitri Blin, Petter Jacobsson et aux interprètes du CCN – Ballet de Lorraine, Mélanie Griffard in extenso

Production déléguée centre chorégraphique national de Caen en Normandie
Coproduction La Filature, Scène nationale de Mulhouse ; Le Bateau Feu, Scène nationale de Dunkerque

Avec le soutien financier de La Commanderie – Mission danse de Saint-Quentin-en-Yvelines

Le centre chorégraphique national de Caen en Normandie est subventionné par le ministère de la Culture – DRAC Normandie, la région Normandie, la ville de Caen, le département du Calvados, le département de la Manche et le département de l’Orne. Il reçoit l’aide de l’Institut Français pour certaines de ses tournées à l’étranger.