Un spectacle tous publics qui retrace la vie et l’œuvre de Félix Mendelssohn et de sa sœur Fanny, à travers leurs quatuors à cordes.
Dans la famille Mendelssohn, je demande la sœur ! Au cours de l’histoire, plusieurs fratries musicales se sont illustrées : les quatre fils Bach, Wolfgang et Nannerl Mozart, Félix et Fanny Mendelssohn. Si les femmes sont moins connues, ce n’est pas qu’elles manquaient de talents mais qu’elles étaient corsetées par les conventions sociales. Au point, comme la pourtant très douée Fanny Mendelssohn, de se voir interdire par son frère et son père d’exercer son art à 14 ans pour se consacrer à des « activités plus féminines ». S’emparant de la vie de cette compositrice encore trop méconnue, la comédienne Arianne Rousseau et le quatuor Alfama lui donnent la parole à partir de ses 40 ans, date où elle ose enfin publier ses œuvres. Entre son récit et les quatuors à cordes de Félix et de Fanny se dessine le portrait d’une femme mais aussi un hommage vibrant à la liberté de créer.
Une porte d’entrée qui permet aux enfants de pénétrer dans l’univers fascinant de la musique de Karlheinz Stockhausen, inspirée par les douze signes du zodiaque.
Fasciné par le cosmos et l’astrologie, Karlheinz Stockhausen en a tiré en 1975 Tierkreis, un cycle de douze mélodies. Douze, c’est bien sûr le nombre correspondant aux signes du zodiaque (Tierkreis en allemand). S’emparant de cette œuvre initialement composée pour boîtes à musique, la Compagnie Les Ouvreurs de Possibles et l’Ensemble intercontemporain ont conçu un projet ludique et poétique qui convie aussi la danse. À travers les aventures de cinq enfants qui découvrent dans un lieu étrange douze boîtes de tailles différentes, le spectacle permet d’apprécier la beauté de cette partition dont les rythmes et les notes sont combinés selon des suites arithmétiques. Ce voyage à mi-chemin entre le conte de fées et le rituel révèle que la musique sérielle, bien que sophistiquée, peut être accessible aux petits comme aux grands.