Entre intime et universel, un dialogue fécond entre le souffle léger de la voix et les cordes de la kora.
Ballaké Sissoko, virtuose malien de la kora, et Piers Faccini, le songwriter folk de Londres, se livrent à une conversation musicale passionnante, au-delà des clichés. Compagnons de route, réunis par le même goût pour la rencontre, le même art consommé de l’écoute, le même talent pour interroger le monde en soi et sa place dans le monde, ils sont tous deux capables d’accoster à tous les rivages musicaux. Ensemble, ils font résonner la tradition mandingue avec l’héritage anglo-américain. Et la magie opère, sûrement, posément.
Spectacle en co-accueil avec L’Étincelle. En cas de liste d’attente, vous pouvez acheter vos places directement sur leur billetterie en ligne.
L’intensité éblouissante du fado.
Avec Fado Camões, Lina continue de marcher dans les pas de son idole, la légende Amália Rodrigues. Comme son aînée, elle rend hommage à la poésie de Luís Vaz de Camões, l’une des plus grandes figures de la culture portugaise. De sa voix à la fois délicate et puissante, elle fait vibrer ses poèmes d’amour et d’aventures. Fidèle à la tradition et sobrement moderne, elle fait le choix de l’épure et de l’émotion pour distiller les tourments de l’âme et sublimer toute la mélancolie du fado.
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Un guitariste virtuose et trois vocalistes de haut vol revisitent l’univers baroque du XVIIe siècle anglais.
Après de nombreuses explorations dans les domaines du jazz, des musiques improvisées et anciennes, David Chevallier s’entoure de trois interprètes singuliers pour une relecture inédite des compositions de Henry Purcell. À ses côtés, retrouvez ainsi Anne Magouët, soprano bien connue du public du baroque dont la rigueur rythmique est aussi prisée des musiciens de jazz ; la mezzo-soprano Elise Dabrowski, aussi à l’aise dans le répertoire contemporain que médiéval et improvisatrice hors pair ; enfin David Linx, référence absolue de la voix masculine dans le monde du jazz. Ensemble, ils trouvent le juste équilibre entre respect des œuvres et audace créative.
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Le cri du Caire, une ode à la liberté.
Spiritualité et liberté s’accordent dans ce voyage mystique pour porter les espoirs des peuples aux voix muselées face aux oppressions politiques, sociales et religieuses. Au souffle continu du saxophone de Peter Corser, aux cordes acérées de Karsten Hochapfel, répond la voix saisissante d’Abdullah Miniawy, jeune poète et chanteur, figure égyptienne du combat pour la liberté et la justice. Entre poésie soufie et volutes orientales, le chant virtuose, murmuré ou clamé, a des vertus hypnotiques qui nous conduisent vers la transe. Il porte en lui une puissance métaphorique qui transcende les frontières.
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D’une simple sérénade, Mozart fait de la Gran Partita une symphonie de chambre qui souffle un irrésistible vent de liberté.
On dit de cette musique de divertissement qu’elle est une œuvre d’exception. Et pour cause ! Alors que la sérénade est habituellement jouée à la nuit tombée, pour se délasser les soirs d’été, Mozart en fait un exercice d’exploration de la forme, de l’écriture et de l’instrumentation. Chaque partie est destinée à un instrumentiste soliste. Au cours des sept mouvements, on entend une sonate, un menuet, un rondo et bien sûr l’adagio, l’un des plus beaux du maître, haletant tel un cœur qui bat.
Cordes sensibles, cordes dansantes ! Le violon solo de l’Opéra de Rouen vous emmène valser avec Brahms et goûter à la fantaisie de Vaughan Williams.
Cordes légères, d’abord, avec Brahms et ses valses entrainantes. Initialement écrites comme des chansons d’amour, elles nous emportent dans un tournoiement des plus légers. Cordes délicates, ensuite, frémissant dans la plus célèbre fantaisie de Vaughan Williams. Naaman Sluchin nous les fait entendre de son violon vibrant avant de faire sonner les cordes hivernales du Letton Pēteris Vasks. Elles nous enveloppent de mélancolie dans un lyrisme diffus qui rappelle les vastes paysages du Nord. Cordes chaleureuses, enfin. Respighi renoue avec la tradition musicale italienne dans ses Airs anciens.
Évadez-vous dans l’univers fantasmagorique des films de Miyazaki. Nous voici partis sur les légendaires terres nipponnes !
Ce concert nous ouvre les portes du monde merveilleux de Joe Hisaishi, compositeur des musiques des films d’animation Princesse Mononoké, Le Château ambulant et Le Voyage de Chihiro. Replongez dans les plus grands thèmes de l’imaginaire nippon qui ont fait le tour de la planète et marqué des générations. Les musiciens complètent cette échappée orientale avec l’unique et superbe quatuor à cordes de Debussy et les notes contemporaines de Wim Henderickx. Quel plaisir de suivre les sonorités du shô, cet orgue à bouche japonais qui porte en lui toute la poésie du Soleil Levant.
Ce spectacle intègre une séance Relax. Voir plus d’informations sur les séances Relax.
Afin de préparer votre venue, le programme du concert en Facile À Lire et à Comprendre (FALC) est téléchargeable sur cette page.
Les sentiments intimes de Brahms et Mendelssohn ont donné naissance à ces pièces d’une intensité expressive remarquable.
« Je me suis libéré de mon dernier amour », écrit Brahms alors qu’il termine la composition de son Sextuor n° 2. L’œuvre évoque le souvenir d’Agathe von Siebold dont il transcrit les lettres du prénom en notes au cœur du premier mouvement. Que d’effets sonores féeriques et de polyphonies dans ces pages au tempérament joyeux ! Le Quatuor à cordes est le geste d’un jeune homme de dix-huit ans qui, sous le coup de la mort de Beethoven, réinterprète l’héritage de son aîné. Mendelssohn y exprime une véhémence digne des plus grands.
Dans ce voyage musical, Dvořák et Reich sont de formidables passeurs d’Histoire.
Sillonnons les paysages musicaux que Dvořák décrit dans son célèbre Quintette avec piano n° 2. On y entend les échos de traditions bohémiennes d’une instrumentation époustouflante. Le maître tchèque est alors au sommet de son art. Reich, quant à lui, nous emmène dans ses souvenirs d’enfant, mêlés aux témoignages de survivants de la Shoah. Une œuvre puissante, récompensée par le Grammy Award de la meilleure musique classique contemporaine en 1989.
Les musiciens de l’Opéra se réunissent autour d’un répertoire français enchanteur, du début du Romantisme à la période moderne.
On ne peut résister à la fluidité et au caractère enlevé du Nonetto d’Onslow. Tout semble limpide dans l’œuvre du compositeur romantique auvergnat, maître de la musique de chambre. Avec le quintette qu’il compose à vingt ans, deux ans avant de remporter le Prix de Rome, le jeune Caplet souffle un vent nouveau. Il nous livre ici une pièce scintillante qui n’est pas sans rappeler les couleurs de son ami Debussy. L’Heure du Berger de Jean Françaix complète ce programme français avec une suite miniature pleine d’insouciance et d’espièglerie.