Pierre Dumoussaud nous invite au concert Massenet, Bizet.

➡️ 19 déc. Le Havre, Le Volcan
➡️ 20 & 21 déc. Rouen, Théâtre des Arts
➡️ 22 déc. Neufchâtel-en-Bray, L’Art et la Manière

Nous avons rencontré Maxime Soulignac, mécène de l’Opéra Orchestre Normandie Rouen depuis 2022. Il a 40 ans et est venu nous parler de son engagement en faveur de la musique et à destination des générations futures.

Vous êtes mécène depuis 2 ans maintenant, qu’est-ce qui vous a donné envie de soutenir l’Opéra Orchestre Normandie Rouen ? 

Je suis mécène depuis 2 ans mais je suis spectateur au Théâtre des Arts depuis 25 ans. Ce sont mes parents qui m’ont donné le goût de la musique et j’ai depuis toujours pris des abonnements. J’ai entendu parler des soucis budgétaires de l’Opéra de Rouen, et j’ai eu envie de le soutenir pour avoir le plaisir de venir encore régulièrement. Aujourd’hui, à mon tour, je transmets cette passion à ma fille.

Quel rôle joue l’Opéra pour vous ? Quel sens voyez-vous dans votre engagement ?

Je ne peux pas passer une journée sans musique, elle m’est essentielle, c’est le reflet de mes émotions. Je pense que la création musicale, et culturelle d’une manière plus générale, est importante. Devenir mécène particulier, c’était une façon très modeste d’avoir un petit impact au niveau local sur la vie culturelle, et d’en faire bénéficier tout le monde. Donner, ce n’est pas toujours facile mais je suis heureux de pouvoir participer, à mon niveau. 

Quels avantages trouvez-vous au fait d’être mécène à l’Opéra ?

Je suis devenu mécène sans attendre de contreparties particulières. J’apprécie cependant de pouvoir bénéficier de la primauté sur la programmation et la réservation. L’Opéra propose également des invitations à des évènements : avant-premières, répétitions, etc. Malheureusement, je n’ai pas le temps de participer à ces soirées, mais c’est intéressant de pouvoir venir dans les coulisses, de rencontrer les artistes, de voir l’envers du décor. 
J’espère pouvoir me libérer ! J’apprécie le fait que l’on soit « récompensés » en pouvant entrer dans le cœur de l’Opéra, au-delà même des avantages fiscaux, on se sent impliqué.

Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui hésite à devenir mécène ? 

Il ne faut pas hésiter ! C’est une façon d’entretenir la solidarité, de garder un lien de société. Il ne faut pas perdre de vue que la création artistique coûte de l’argent et que les politiques n’ont pas toujours les ressources pour favoriser cette création. Quand on a la chance de pouvoir le faire, je trouve que c’est important, c’est une façon de s’engager en tant que citoyen. Et ce n’est pas réservé aux plus riches, je pense que les contributions les plus modestes sont les bienvenues !

Nous avons interrogé Amin Zeghib, mécène de l’Opéra Orchestre Normandie Rouen. Il a 27 ans et est venu nous parler de l’importance de son engagement.

C’est votre première année en tant que mécène, qu’est-ce qui vous a donné envie de soutenir l’Opéra de Rouen Normandie ? 

Je viens en tant que spectateur et abonné depuis plusieurs saisons déjà. La variété de la programmation est quelque chose qui m’importe beaucoup, et l’Orchestre est vraiment excellent. J’ai été exposé depuis tout petit à la musique classique et l’Opéra m’a permis de retrouver cette partie de moi. Alors, j’ai eu envie de participer et d’aider à financer l’Orchestre, même si ça reste modeste.

En tant que grand habitué de nos salles, quel lien entretenez-vous avec l’Opéra Orchestre Normandie Rouen ? Et avec l’opéra en général ?

Ce lien avec l’opéra, c’est quelque chose qui est ancré chez moi depuis tout petit. J’ai baigné dans ce monde, au travers de mes parents, de mes grands-parents. Sans que je ne m’en rende compte, ça a travaillé mon oreille, ce qui a fait que je me suis mis à énormément apprécier la musique classique. L’Opéra de Rouen était alors un lieu tout trouvé !

Pour moi, l’expérience de l’opéra, c’est quelque chose qui doit être partagé. On doit s’affranchir de la vision élitiste que l’on a de la musique classique. Je pense qu’à travers [les actions culturelles] qui permettent de toucher les plus jeunes, et même de toucher tout le monde sans regard sur un quelconque critère, l’Opéra Orchestre Normandie Rouen participe à rendre la culture accessible à tous.

Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui hésite à devenir mécène ?

Si ça vient d’une envie sincère, je conseillerai de simplement y répondre, si c’est possible. Mon acte était désintéressé, plus qu’autre chose.

Entretien avec Pierre Dumoussaud, directeur musical du concert Massenet, Bizet

D’où vous vient cet amour pour la musique romantique ?

C’est une musique que j’affectionne beaucoup sans doute parce que j’ai été bercé dans mon enfance par certains enregistrements d’opéras romantiques français comme Faust ou Roméo et Juliette, portés par la voix de grands chanteurs tels que Raoul Jobin. Mais cet amour vient surtout de mon attachement profond à notre langue, à sa littérature et à sa poésie. J’accorde une importance particulière à la manière dont elle doit être prononcée et chantée. Je réfléchis constamment à la qualité de la langue, d’un texte, à sa prononciation et à son intelligibilité. Mon rêve serait un monde où l’on n’aurait plus besoin de surtitrage dans les théâtres, où le spectateur serait tellement captivé par la scène qu’il n’aurait pas besoin de lire la transcription du texte.

Vous présentez dans ce concert plusieurs orchestrations inédites. Que pouvez-vous nous en dire ?

J’aime pratiquer la musique romantique sans le poids de la tradition, avec l’excitation de présenter au public des œuvres sous un jour inédit. Ce sera le cas de la Suite en forme de valse de Mel Bonis, encore jamais enregistrée sous cette forme, et du Clair de lune de Debussy, interprété ici dans la version orchestrée par André Caplet. Caplet, ami proche de Claude Debussy, fait partie des figures de l’ombre de cette période charnière, entre le XIXet le XXe siècle. Il fut lauréat du prestigieux Prix de Rome et chef d’orchestre de l’Opéra de Paris en 1914. Nous proposerons également des mélodies de Massenet, orchestrées par le compositeur lui-même et également inédites. Orchestrer, ce n’est pas seulement transcrire une œuvre, c’est la réinterpréter, la réécrire : c’est un véritable acte de recomposition.

Qu’est-ce qui vous plaît dans le répertoire de la mélodie ?

C’est un répertoire que je pratique peu. Les mélodies de ce concert ont en commun d’avoir été composées durant la seconde moitié de la vie de Massenet. Chacune est une offrande à des chanteurs ou à des chanteuses qui l’ont accompagné durant sa carrière et auxquels il souhaitait rendre hommage. Ces pièces sont des bijoux, des miniatures qui contrastent avec les formes opératiques, où l’on cherche à construire des arcs dramatiques de la première à la dernière note. Ici, nous sommes dans un univers plus poétique, moins descriptif que l’opéra. C’est un répertoire qui me procure une grande excitation et j’éprouve beaucoup de joie à le découvrir. 

Propos recueillis par Solène Souriau

Entretien avec Julien Chauvin & Mourad Merzouki

Comment vous est venue l’idée d’associer la musique de Vivaldi à la danse hip-hop ?
Julien Chauvin : Après avoir enregistré Les Quatre Saisons avec Le Concert de la Loge pour célébrer le tricentenaire de sa composition, j’ai ressenti le désir de revisiter cette œuvre emblématique sous un angle nouveau. L’idée m’est alors venue de créer un format hybride, à mi-chemin entre la mise en scène et le concert, et de regrouper les célèbres Concertos avec des œuvres moins connues, telles que la Sinfonia de L’Olimpiade et la Sonate pour violoncelle en la mineur. La musique de Vivaldi étant intimement liée à la danse, il m’a semblé naturel de proposer ce projet à Mourad Merzouki, avec qui je collabore depuis une dizaine d’années.
Mourad Merzouki : J’ai participé à plusieurs projets autour de la musique baroque, notamment avec le Quatuor Debussy. J’apprécie particulièrement l’idée de fusionner deux mondes, deux cultures distinctes. Les musiciens du Concert de la Loge sont très ouverts à ce type de collaboration, et les échanges se font de manière fluide. Nous en ressortons tous enrichis, les uns des autres.


Vos habitudes ont-elles été bousculées ?

J. C. : C’est vrai que ce projet a apporté des changements dans nos habitudes, même dans les petits détails, comme jouer pieds nus. Mais il y a aussi des aspects plus déterminants qui transforment vraiment notre manière d’interpréter, notamment jouer par cœur. Nous avons l’habitude de jouer avec un pupitre, qui peut parfois créer une barrière entre le musicien et le danseur. En apprenant la musique par cœur et en jouant debout, cela instaure un rapport d’égalité avec le danseur, ce qui est très stimulant. Cela permet aussi une plus grande liberté et génère une énergie supplémentaire.
M. M. : Depuis le début, il existe un fort désir chez ces musiciens de sortir de leur zone de confort. J’ai particulièrement apprécié les voir laisser pleinement place au corps et à la chorégraphie. Les danseurs de hip-hop, habitués à un rythme binaire, ont dû s’adapter à un style musical différent. Mon défi consiste à offrir un spectacle vivant où danse et musique ne font plus qu’un. Cela permet d’élargir l’accès à la musique classique. Grâce à ce projet transversal, différents publics se rencontrent.

Que souhaitez-vous transmettre au public ?
J. C. : Il est indéniable que la musique de Vivaldi est vivante. C’est précisément ce que je souhaitais mettre en avant : transmettre cette musique comme un matériau vivant pour nous. Les thèmes des Quatre Saisons s’accrochent rapidement à notre mémoire. On se surprend souvent à les chantonner, même sans être un connaisseur.
M. M. : Nous n’avons pas cherché à adopter une approche littérale des sonnets qui accompagnent les Quatre Saisons ni à suivre une trame narrative. Notre travail s’apparente plutôt à des tableaux et à une exploration du corps. Nous souhaitons transmettre le plaisir que nous avons éprouvé à collaborer et à être ensemble.

Propos recueillis par Solène Souriau

Trois questions à Ben Glassberg, directeur musical

En quoi les trois œuvres de ce concert dialoguent-elles entre elles ?
J’ai construit ce concert autour de la Symphonie n°5 de Sibelius, une œuvre rarement donnée en France. Les trois œuvres ont en commun d’explorer les frontières entre les styles. La partition de Sibelius oscille entre le romantisme et le modernisme. Le Concert champêtre de Poulenc, bien que néoclassique, est une œuvre profondément influencée par son contexte. Composée après la Première Guerre Mondiale, elle porte un sarcasme et un cynisme propres à l’époque. L’œuvre d’Anna Clyne, quant à elle, date de 2015 et est foncièrement contemporaine mais elle intègre également des citations de musique ancienne. Ces trois œuvres partagent ce jeu sur les styles. J’aime ce mélange du passé et du présent.

Ce mélange passe également par l’utilisation du clavecin, instrument baroque, dans le Concert champêtre de Poulenc ?
Oui, exactement. Par exemple, le deuxième mouvement du Concert est une Sarabande baroque, mais traitée de façon romantique. On y retrouve des portamenti, glissements de notes très expressifs typiques du style romantique qui, associés au son du clavecin, créent une couleur inédite. Je suis très intéressé par les compositeurs du XXe siècle qui utilisent le clavecin comme Britten dans Le Songe d’une nuit d’été. Contrairement au piano, qui permet un legato facile grâce aux pédales, le clavecin offre des moyens d’expression bien différents. C’est fascinant de voir comment un instrument associé à l’ancien, au passé, peut s’intégrer dans un contexte moderne, avec les harmonies et dissonances de cette époque.

Vous avez souhaité diriger plusieurs pièces de Francis Poulenc cette saison. Pourquoi ?
Poulenc est un compositeur essentiel, ayant exploré des thèmes majeurs de l’humanité, tels que la religion, la foi et la sexualité. Son style a également évolué au fil de sa carrière. C’est pourquoi, cette saison, je dirigerai trois œuvres qui présentent trois facettes différentes de ce compositeur : le Concert champêtre, une pièce de jeunesse ; Dialogues des Carmélites, un grand opéra de la maturité ; et, en marge, la Suite pour orchestre Les Biches, une musique de ballet qui dévoile le Poulenc léger et joueur.

Propos recueillis par Solène Souriau

Ben Glassberg nous invite au concert Poulenc, Sibelius.

➡️ 6 & 7 déc. Rouen, Théâtre des Arts
➡️ 8 déc. Le Tréport, Salle Serge Reggiani

La soprano Sally Matthews nous parle de sa préparation au double rôle Ariane / Prima donna dans Ariane à Naxos.

Trois questions à Jean-Philippe Clarac & Olivier Deloeuil > Le Lab, metteurs en scène d’Ariane à Naxos

Quelles sont les raisons de l’utilisation de la vidéo dans votre mise en scène d’Ariane à Naxos ?
Jean-Philippe Clarac : L’opéra de Strauss se prête parfaitement à l’utilisation de la vidéo qui permet à la fois de révéler ce que l’on appelle le « hors-champ » — ici les coulisses du théâtre — mais aussi d’explorer les coulisses mentales des personnages. La vidéo apporte une dimension narrative supplémentaire en dévoilant ce que les Américains appellent le « stage persona », c’est-à-dire le personnage que le chanteur ou la chanteuse adopte lors des répétitions. Dans Ariane, par exemple, on découvre un Ténor extrêmement célèbre, arrogant en public, mais en réalité très timide et manquant de confiance en lui, ainsi qu’une diva très sollicitée mais qui, en réalité, se sent seule.

Olivier Deloeuil : La personnalité d’un chanteur, ou de tout artiste qui se produit sur scène, est en réalité triple : il y a la personne intime, le personnage social et celui qu’il doit incarner sur scène. Le personnage social se nourrit de l’intimité de l’artiste, mais le personnage scénique influence également sa vie personnelle.

Le débat présent dans Ariane à Naxos entre l’opera seria et la commedia dell’arte, autrement dit entre l’opéra sérieux et la comédie vous paraît-il actuel ?
J.-P. C. : Absolument. C’est une vraie question. Ce qui est comique mais aussi un peu triste c’est que, dans l’opéra, le mécène, commanditaire de l’opéra Ariane, n’a pas confiance en son public. Aujourd’hui, le spectateur, dans la salle, devrait se demander ce que doit ou pourrait être une représentation d’opéra — une question que Strauss et Hofmannsthal eux-mêmes se sont posés et qui constitue le cœur même de l’œuvre.

O.D. : L’opéra a pu se développer et évoluer dans ses esthétiques parce qu’on a, d’une certaine manière, poussé le public à accepter des œuvres nouvelles et parfois déroutantes. Pelléas et Mélisande, par exemple, a d’abord choqué et déconcerté avant de devenir un classique. Il en va de même pour Carmen, qui a reçu des critiques négatives à sa création, mais s’est finalement imposée comme une œuvre majeure. C’est toujours une question d’offre et de demande. Comme tous les arts, l’opéra est avant tout un art de l’offre.

« La scène agit comme un miroir, à la fois pour soi et envers soi, pouvant être à la fois bénéfique et parfois très éprouvant pour la personnalité. »

La figure du mécène semble interroger la relation entre l’art lyrique et ses modes de financement. Comment percevez-vous cette interaction entre création artistique et soutien financier ?
J.-P. C. : Si nous avons choisi d’inclure la première scène du Bourgeois gentilhomme au début de l’opéra, c’est justement pour explorer cette dimension de la pièce. Construire une trajectoire artistique ne peut se faire en toute innocence ; des compromis avec la réalité sont inévitables.

O.D. : Nous sommes conscients que la relation entre le mécène, qu’il soit public ou privé, et les artistes est indispensable à l’art lyrique en France, une tradition qui remonte à Lully et Louis XIV. Cependant, cet équilibre est fragile. Nous avons l’impression d’appartenir à la dernière génération capable de faire de l’opéra, en raison des difficultés croissantes à financer cet art et à attirer un public. Nous, metteurs en scène, cherchons à interroger la musique et les livrets, car la force du répertoire, comme celle des mythes grecs, réside dans sa capacité à être réinterprété à travers les prismes de chaque époque, y compris la nôtre.

Quatre questions à Raphaëlle Moreau, violoniste

Carl Nielsen est un compositeur peu connu. Pourquoi le programmer aujourd’hui ?
Il m’a toujours paru important de jouer des compositeurs méconnus ou oubliés et de redonner vie à des œuvres peu programmées. Bien que le nom de Carl Nielsen soit peu familier aux français, il est une figure emblématique au Danemark, presque un héros national. Son portrait figurait même sur les billets de cent couronnes, l’équivalent de nos billets de dix euros. La musique de Nielsen est unique, elle ne ressemble ni aux compositeurs de la fin du romantisme ni à Stravinsky et Prokofiev. Il a su développer un langage musical propre.

Qu’est-ce qui vous a particulièrement séduit dans son Concerto pour violon ?
Le Concerto pour violon de Nielsen ne figure pas parmi les cinq concertos les plus joués par les violonistes, mais c’est un véritable bijou. Il offre une palette fascinante à explorer pour l’interprète. D’un côté très romantique, avec des passages d’un lyrisme remarquable et des harmonies apaisantes, il comporte également des moments rythmés et fougueux. La structure du Concerto m’a également captivée. Contrairement à la forme classique en trois mouvements, ici, on trouve deux mouvements longs, chacun s’ouvrant sur un prélude lent suivi d’une section plus vive et extravertie.

Quels défis techniques rencontrez-vous dans ce Concerto ?
Nielsen, lui-même violoniste de grand talent, a composé un concerto où le violon brille sans jamais tomber dans une virtuosité gratuite, même lors des deux cadences, pourtant techniquement très exigeantes. Le violon ne s’impose jamais et les motifs musicaux se développent et s’enrichissent entre l’orchestre et le soliste. Ce Concerto met magnifiquement en valeur l’étendue des possibilités de l’instrument.

Décririez-vous cette musique comme « scandinave » ?
Il est très difficile de traduire en mots un style de musique, surtout lorsqu’il s’agit de le ramener à une zone géographique. Mais il est vrai que je retrouve dans la musique de Nielsen la pureté des paysages scandinaves. Je retrouve à la fois la nature suédoise, car Nielsen a commencé la composition du Concerto à Bergen dans la maison d’été de Nina Grieg, la veuve du compositeur Edvard Grieg, mais aussi la nature de son pays natal, le Danemark. Sa musique est apaisante. Elle va droit au cœur.

Propos recueillis par Solène Souriau

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Accessibilité

L’Opéra accessible
L’Opéra de Rouen Normandie met tout en œuvre pour encourager et faciliter la venue des personnes en situation de handicap. Une tarification adaptée, des dispositifs d’accompagnement spécifiques et des lieux accessibles permettent une découverte de la saison dans les meilleures conditions.

Des lieux adaptés
Le Théâtre des Arts (entrée rue du docteur Rambert) et la Chapelle Corneille sont équipés de rampes d’accès et d’ascenseurs. Des emplacements spécifiques sont réservés aux personnes à mobilité réduite et leurs accompagnateurs. Voir la carte d’accès.

Des tarifs adaptés
Une tarification adaptée permet un meilleur accueil des personnes en situation de handicap. En savoir plus.

Audiodescription
Certaines représentations sont audiodécrites en partenariat avec Accès Culture. En amont de ces rendez-vous, nous proposons une visite tactile des décors et des costumes avec l’équipe artistique. Le jour du spectacle, le programme de salle est disponible en caractères agrandis et en braille. En savoir plus.

Loupes
Disponibles sur simple demande au vestiaire.

Gilets vibrants
Pour ressentir pleinement les vibrations d’un opéra, d’un concert ou d’un spectacle de danse, l’Opéra de Rouen Normandie met à disposition des gilets SUBPAC pour certains spectacles sur réservation. En savoir plus.

Boucles magnétiques
Des boucles magnétiques individuelles sont disponibles sur simple demande et permettent une amplification sonore des spectacles pour les personnes bénéficiant d’une assistance auditive avec position T.

Réservation SMS
Les personnes présentant une déficience auditive peuvent réserver leurs places et leurs gilets vibrants par SMS au 07 81 15 36 09.

Séances Relax
Ces représentations proposent un dispositif d’accueil inclusif et bienveillant, pour faciliter la venue au spectacle de personnes dont le handicap peut entraîner des comportements inhabituels ou imprévisibles. En savoir plus.

Surtitrage
Un surtitrage en français est proposé pour tous les opéras.

Parcours de découverte
En lien avec la programmation, ils sont proposés aux personnes présentant une déficience intellectuelle.

Séances en LSF
Certaines représentations sont traduites en Langue des Signes Française. En savoir plus.

Pour tout renseignement ou réservation, nous vous invitons à nous contacter :
Angélina Prévost – Chargée des actions culturelles
07 81 15 36 09
angelinaprevost@operaderouen.fr

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