« les solitudes me glissent entre les doigts
et dans mes deuils accumulés
je retiens mon souffle
je compte jusqu’à un million »
Valentina Casadei, extrait du recueil Habiter la Blessure
Éditions du Cygne, 2023
Installez-vous confortablement sur les transats de l’Opéra, et laissez-vous porter par les voix de trois poétesses pour cette 4e édition de la Nuit de la Poésie.
Trois récits s’entremêlent et s’accompagnent des notes des musiciens pour une soirée dédiée au souvenir de la terre que l’on a quittée : les rives de la Méditerranée.
Dans le cadre de la 9e édition des Nuits de la lecture et de l’événement Les poètes n’hibernent pas organisé par la Factorie du 13 au 25 janvier 2025.
Marc-Olivier Dupin et son complice Benoît Marchand reviennent avec cette fable où la musique se veut drôle et profonde.
Monsieur Crocodile a faim. Toujours faim. Il est obsédé par l’idée de trouver de quoi manger. Qui sait, dans la forêt il trouvera peut-être un animal à dévorer ? Après plusieurs échecs, il rencontre un cochon. Un bon repas en perspective ! Le cochon, qui ne l’entend pas de cette oreille, lui propose un marché : si
Monsieur Crocodile l’épargne, il s’engage à lui trouver des animaux comestibles. Finalement, lassé de la loi de la jungle, notre glouton monte dans un bus pour se rendre en ville, où il va tenter sa chance. Là, il rencontre une petite fille qui entreprend de l’éduquer… Une aventure palpitante en famille à ne pas manquer !
Retour en enfance avec des contes illustrés par des œuvres musicales pour hautbois et basson.
Une plongée dans l’enfance pour s’immerger dans la magie des notes et des mots. Dans le très british Jack et le Haricot magique, Jack et sa mère deviennent riches grâce à un fayot. Pierre Gripari installe une sorcière dans un placard à balais, qui hante la maison lorsque l’on chante une certaine chanson… Quel enfant n’aime pas qu’on lui raconte des récits ? Surtout quand ces histoires sont accompagnées par la puissance évocatrice de la musique, un peu sur le principe du célèbre Pierre et le Loup. Telle est l’idée géniale de ce concert où des musiciens illustrent ces deux contes.
Programme exclusivement dédié aux grandes œuvres de Ravel, dont les deux concertos pour piano et l’extrêmement connu Boléro.
Composés en 1930, à quelques jours d’intervalle, ces deux concertos nous emmènent dans des ambiances nuancées. Le Concerto en sol est nimbé d’une émotion pudique et nostalgique, d’une profondeur bouleversante, alors que son sombre jumeau s’élance, volcanique, vers un final radical et explosif. Alexandre Tharaud fait entendre ces deux facettes de Ravel, convoquant la silhouette d’un homme secret qui chuchote au piano sa part d’enfance et celle d’un compositeur tourmenté que la maladie guette.
Les sentiments intimes de Brahms et Mendelssohn ont donné naissance à ces pièces d’une intensité expressive remarquable.
« Je me suis libéré de mon dernier amour », écrit Brahms alors qu’il termine la composition de son Sextuor n° 2. L’œuvre évoque le souvenir d’Agathe von Siebold dont il transcrit les lettres du prénom en notes au cœur du premier mouvement. Que d’effets sonores féeriques et de polyphonies dans ces pages au tempérament joyeux ! Le Quatuor à cordes est le geste d’un jeune homme de dix-huit ans qui, sous le coup de la mort de Beethoven, réinterprète l’héritage de son aîné. Mendelssohn y exprime une véhémence digne des plus grands.
Gouverner l’opéra hier et aujourd’hui. Depuis sa création au début du XVIIe siècle, l’opéra, comme genre musical, lieu urbain, institution et entreprise de spectacle, soulève des enjeux tout à la fois politiques, économiques, sociaux, urbanistiques et environnementaux. La rencontre sera l’occasion de réfléchir aux modalités et pratiques variées qui ont permis d’y répondre, et de continûment veiller à réformer et réinventer l’opéra.
Dans un format convivial dans le foyer de l’Opéra, Marina Chiche – violoniste, musicologue, chroniqueuse sur France Inter et France Musique, médiatrice, auteure et conférencière – propose de mêler son savoir musical et musicologique à celui de ses invités. Elle convoque historiens, artistes, sociologues, journalistes… pour explorer différentes thématiques et penser la place de la musique classique dans notre société.
Le premier rendez-vous de cette série se déroule aux côtés de Mélanie Traversier, comédienne et professeure d’histoire à l’Université de Lille.
Dans un format unique et convivial dans le foyer de l’Opéra, Marina Chiche – violoniste, musicologue, chroniqueuse sur France Inter et France Musique, médiatrice, auteure et conférencière – propose de mêler son savoir musical et musicologique à celui de ses invités. Elle convoque historiens, artistes, sociologues, journalistes… pour explorer différentes thématiques et penser la place de la musique classique dans notre société. Pour ce rendez-vous, nous mettrons en avant les liens entre musique et spiritualité à l’occasion de la production des Dialogues des Carmélites de Francis Poulenc.
Dans un format unique et convivial dans le foyer de l’Opéra, Marina Chiche – violoniste, musicologue, chroniqueuse sur France Inter et France Musique, médiatrice, auteure et conférencière – propose de mêler son savoir musical et musicologique à celui de ses invités. Elle convoque historiens, artistes, sociologues, journalistes… pour explorer différentes thématiques et penser la place de la musique classique dans notre société. En compagnie de Delphine Blanc, altiste et docteure en sociologie EHESS Paris, nous parlerons de son ouvrage L’accord parfait ? Dans les coulisses de l’orchestre de musique classique, qui examine de près le modèle de l’orchestre comme communauté humaine parfois idéalisé.
Un programme incontournable réunissant les célèbres Quatre Saisons de Vivaldi et le magnifique 5e Concerto Brandebourgeois de Bach.
Si nature et musique sont liées depuis la nuit des temps, à l’époque baroque, Vivaldi est l’un des premiers compositeurs à lui accorder une place majeure et à lui rendre véritablement hommage. Chaque concerto représente donc une saison de l’année : le printemps, l’été, l’automne et l’hiver. Vivaldi les associe à un sonnet qui décrit leurs ambiances et les événements caractéristiques. Quant au 5e Concerto Brandebourgeois, il se distingue par la mise en avant du clavecin et son association au violon, et à la flûte, qui crée un timbre particulièrement riche et varié. C’est d’ailleurs historiquement le premier concerto pour clavier et orchestre.
Deux quatuors à cordes, deux univers différents. L’un délivre un sentiment de calme et de tendresse tandis que l’autre libère une force dramatique inégalée. Un programme qui témoigne de l’évolution de ce genre instrumental en seulement quelques décennies.
D’abord, le Quatuor à cordes de Ravel. Dédié à Gabriel Fauré, il est la première œuvre de musique de chambre publiée du compositeur. Ses lignes mélodiques épurées et habillées d’une harmonie des plus subtiles sont caractéristiques de la musique française et du courant impressionniste dont Ravel fût l’un des principaux acteurs sur le plan musical. Ensuite, celui de Chostakovitch. Composé en trois jours, son Quatuor à cordes n°8 est adressé « aux victimes de la guerre et du fascisme ». Une puissance évocatrice que le compositeur reliera à son propre destin « Je me suis dit qu’après ma mort personne sans doute ne composerait d’œuvre à ma mémoire. J’ai donc résolu d’en composer une moi-même ». Enfin, un programme complémentaire qui montre la grandeur de ses deux œuvres du XXe siècle.