Dans un format unique et convivial dans le foyer de l’Opéra, Marina Chiche – violoniste, musicologue, chroniqueuse sur France Inter et France Musique, médiatrice, auteure et conférencière – propose de mêler son savoir musical et musicologique à celui de ses invités. Elle convoque historiens, artistes, sociologues, journalistes… pour explorer différentes thématiques et penser la place de la musique classique dans notre société. Le premier rendez-vous de cette série se déroule aux côtés de Mélanie Traversier, comédienne et professeure d’histoire à l’Université de Lille.
Dans un format unique et convivial dans le foyer de l’Opéra, Marina Chiche – violoniste, musicologue, chroniqueuse sur France Inter et France Musique, médiatrice, auteure et conférencière – propose de mêler son savoir musical et musicologique à celui de ses invités. Elle convoque historiens, artistes, sociologues, journalistes… pour explorer différentes thématiques et penser la place de la musique classique dans notre société. Pour ce rendez-vous, nous mettrons en avant les liens entre musique et spiritualité à l’occasion de la production des Dialogues des Carmélites de Francis Poulenc.
Dans un format unique et convivial dans le foyer de l’Opéra, Marina Chiche – violoniste, musicologue, chroniqueuse sur France Inter et France Musique, médiatrice, auteure et conférencière – propose de mêler son savoir musical et musicologique à celui de ses invités. Elle convoque historiens, artistes, sociologues, journalistes… pour explorer différentes thématiques et penser la place de la musique classique dans notre société. En compagnie de Delphine Blanc, altiste et docteure en sociologie EHESS Paris, nous parlerons de son ouvrage L’accord parfait ? Dans les coulisses de l’orchestre de musique classique, qui examine de près le modèle de l’orchestre comme communauté humaine parfois idéalisé.
Un programme incontournable réunissant les célèbres Quatre Saisons de Vivaldi et le magnifique 5e Concerto Brandebourgeois de Bach.
Si nature et musique sont liées depuis la nuit des temps, à l’époque baroque, Vivaldi est l’un des premiers compositeurs à lui accorder une place majeure et à lui rendre véritablement hommage. Chaque concerto représente donc une saison de l’année : le printemps, l’été, l’automne et l’hiver. Vivaldi les associe à un sonnet qui décrit leurs ambiances et les événements caractéristiques. Quant au 5e Concerto Brandebourgeois, il se distingue par la mise en avant du clavecin et son association au violon, et à la flûte, qui crée un timbre particulièrement riche et varié. C’est d’ailleurs historiquement le premier concerto pour clavier et orchestre.
Deux quatuors à cordes, deux univers différents. L’un délivre un sentiment de calme et de tendresse tandis que l’autre libère une force dramatique inégalée. Un programme qui témoigne de l’évolution de ce genre instrumental en seulement quelques décennies.
D’abord, le Quatuor à cordes de Ravel. Dédié à Gabriel Fauré, il est la première œuvre de musique de chambre publiée du compositeur. Ses lignes mélodiques épurées et habillées d’une harmonie des plus subtiles sont caractéristiques de la musique française et du courant impressionniste dont Ravel fût l’un des principaux acteurs sur le plan musical. Ensuite, celui de Chostakovitch. Composé en trois jours, son Quatuor à cordes n°8 est adressé « aux victimes de la guerre et du fascisme ». Une puissance évocatrice que le compositeur reliera à son propre destin « Je me suis dit qu’après ma mort personne sans doute ne composerait d’œuvre à ma mémoire. J’ai donc résolu d’en composer une moi-même ». Enfin, un programme complémentaire qui montre la grandeur de ses deux œuvres du XXe siècle.
Une rencontre enrichissante pour un concert rempli d’émotions.
Alter Ego réunit les musiciens de l’Orchestre, habitué des projets transversaux, et l’artiste burkinabé Oua-Anou Diarra, joueur de n’goni, chanteur, percussionniste et spécialiste de la flûte peul. Musicien très inspiré mais aussi griot, Oua-Anou Diarra et son univers très original au carrefour des traditions et des musiques d’aujourd’hui, s’immiscera dans les couleurs sonores de l’Orchestre avec une création intégralement écrite pour la circonstance par le compositeur Yves Rousseau.
Les musiciens de l’Orchestre donnent vie au Stabat Mater Furiosa de Jean-Pierre Siméon. Cette pièce poignante incarnée par Anne Girouard est le cri solitaire d’une femme qui se révolte contre la guerre et la violence et résonne encore aujourd’hui.
Lauréat 2022 du Grand prix de la poésie de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre, Jean-Pierre Siméon voit pour la première fois son œuvre montée en 1999 par Christian Schiaretti. Sa pièce fera l’objet de de plus de cent-quarante mises en scène en France et à l’étranger. C’est dire son universalité : elle touche juste, au plus profond de chaque spectateur. Deux musiciens empreints de sensibilité entourent la comédienne à travers l’association d’instruments connus pour être les reflets de l’âme et de la voix : le violoncelle et l’accordéon.
Les mots d’Allain Leprest prennent une nouvelle dimension grâce aux voix des artistes et aux musiciens de l’Orchestre.
Cité comme « le Rimbaud du XXe siècle » par Jean d’Ormesson ou comme « l’un des plus foudroyants auteurs de chansons au ciel de la langue française » par Claude Nougaro, force est de constater qu’Allain Leprest avait le talent de réunir les contraires. Rien d’étonnant que cet immense auteur qui raconte si bien les destins ordinaires ait rêvé de se voir un jour habillé de symphonique. Ce vœu est exaucé avec ce concert exceptionnel : quatre artistes aux parcours différents et un orchestre sont ici unis par le même souci d’exigence. Clarika, Enzo Enzo, Cyril Mokaiesh et Romain Didier, compagnon de route d’Allain Leprest et orchestrateur de ce Leprest en Symphonique, seront donc sur scène. Une soirée d’émotion servie par de sublimes interprètes de la poésie d’Allain Leprest.
Les musiciens de l’Orchestre proposent une redécouverte du célèbre conte de Prokofiev raconté par la comédienne Anne Girouard.
Chaque personnage de Pierre et le Loup est ici représenté par un groupe d’instruments (cordes, cuivres ou bois), lui conférant une identité sonore propre. De Pierre, l’intrépide petit garçon, à l’oiseau mélodieux, en passant par le chat malicieux, le grand-père sage, le canard pataud, les chasseurs impitoyables et le loup féroce, venez découvrir une magnifique initiation à la musique classique, portée par la flamboyante Anne Girouard.
L’Homme qui plantait des arbres renaît en musique : un ciné-concert pour célébrer la nature et l’humanité.
La nouvelle de Jean Giono, publiée en 1953, L’Homme qui plantait des arbres, révèle une profondeur de sens ayant nourri depuis de nombreuses initiatives écologiques. En 1987, Frédéric Back réalise un film d’animation à partir de ce texte, récompensé par plus de quarante prix à travers le monde et obtient l’année suivante l’Oscar du meilleur film d’animation. Habitué des projets pluridisciplinaires et particulièrement sensible aux œuvres picturales et cinématographiques, Marc-Olivier Dupin s’est vu confier par l’Orchestre de Normandie l’écriture d’une nouvelle partition sur ce film emblématique.