Qui dit rentrée, dit tournée ! L’Orchestre de l’Opéra part sur les routes avec l’irrésistible Symphonie n°36 de Mozart.
Devinez en combien de temps Mozart compose cette symphonie ? Six jours ! Invité à Linz chez le vieux comte Thun qui lui demande un concert pour clore son séjour, il l’écrit en un temps record. Rien ne le laisse penser tant l’œuvre est ample, généreuse et pleine de contrastes. Elle est à savourer sous la baguette de la jeune cheffe Chloe Rooke. Classée dans le top du palmarès des œuvres classiques préférées des Anglais, The Lark Ascending de Vaughan Williams est une autre merveille. La mélodie s’envole telle une alouette dans la campagne anglaise. Tout y est calme et méditatif.
Légère et poétique, la Sinfonietta de Poulenc ouvre la voie à la virtuosité éclatante du quatrième concerto pour violon de Mozart.
Poulenc n’a écrit qu’une seule symphonie, en 1947, et c’est un petit bijou au caractère vif et allègre. On croirait se promener dans un paysage champêtre aux couleurs variées d’où émergent des ambiances enjouées et malicieuses. Avec son Concerto pour violon n°4, Mozart offre au soliste un chant mélodique particulièrement fluide et brillant. Comment ne pas succomber à cette beauté lyrique ? Les violonistes Tedi Papavrami et Iris Scialom en expriment toute l’ardeur, sous la baguette de Victor Jacob.
Qu’elle est sereine et colossale ! Vibrez au pouls de la Symphonie n°2 de Beethoven portée par l’Orchestre de l’Opéra de Rouen Normandie.
Il est au fond du désespoir et pourtant, lorsqu’il écrit la deuxième de ses neuf symphonies, Beethoven accouche d’une œuvre particulièrement épanouie et vivante. « Tout est noble, énergique et fier » s’enthousiasme Berlioz, jusqu’au final d’une fougue irrésistible. Alors qu’elle est l’une des symphonies les plus méconnues de Beethoven, elle inaugure son véritable style. Dirigés par Emilia Hoving, les musiciens de l’Orchestre de l’Opéra font également entendre la Symphonie concertante de Mozart où le compositeur introduit, pour la première fois, quatre instruments face à l’orchestre. Tendez l’oreille, il les traite avec une harmonie et un équilibre impartial. Encore un chef-d’œuvre de Mozart au menu, quel régal !
Pour tous et partout : acteur coopératif, Crédit Agricole Normandie-Seine soutient l’accessibilité de l’Opéra de Rouen Normandie sur l’ensemble du territoire.
L’Orchestre de l’Opéra de Rouen Normandie et une mezzo-soprano présentent six fables de La Fontaine mises en musique par Offenbach et orchestrées par Jean-Pierre Haeck.
En 1842, Jacques Offenbach, pas encore devenu le maître de l’opérette, officie comme compositeur de salon. Ainsi entre projets dramatiques et divertissements bourgeois, il s’attaque au maître de l’art classique français, Jean de La Fontaine, en mettant en musique six de ses fables parmi les plus connues. Dans ces bijoux de finesse et d’humour perce déjà le style enlevé qui deviendra sa marque de fabrique. Sur commande de l’Opéra de Rouen Normandie, le compositeur et chef Jean-Pierre Haeck les a orchestrées et enregistrées.