Découvrez le Stabat Mater de Scarlatti, perle rare du baroque à la beauté hypnotisante, dans ce spectacle musical marquant.
Dix voix s’élèvent et composent des textures inouïes pour raconter l’impuissance de Marie face à la souffrance du Christ. S’affranchissant de la portée religieuse, Simon-Pierre Bestion et Maëlle Dequiedt composent des tableaux comme autant de variations sur les liens mère-fils et les figures d’autorité. Comédiens et chanteurs-instrumentistes font vivre une musique librement adaptée des partitions de Scarlatti.
Si tu cherches l’harmonie…
Et si la septième couleur de l’arc-en-ciel pouvait faire renaître l’harmonie dans une famille ? Lola en est convaincue. Dans ce conte musical participatif, la petite fille part à la recherche de l’Île Indigo pour sauver son papa, retrouver les consonnes qu’elle a perdues et le bonheur familial. Une quête qui lui permet d’affronter ses peurs et de prendre confiance en elle. Mais pour mener à bien cette aventure, elle a besoin du public ! Petits et grands sont invités à chanter avec elle, à faire souffler le vent et tomber la pluie. À vous les percussions corporelles, les mélodies entraînantes et même… les peintures colorées ! Une expérience créative pour sauter à pieds joints dans la musique.
Deux musiciennes prometteuses unissent leurs talents autour d’un programme aux couleurs scandinaves et passionnées.
Aimez-vous Brahms ? Vous allez l’adorer sous la baguette passionnée d’Emilia Hoving qui retrouve l’Orchestre de l’Opéra autour de l’une des plus célèbres symphonies du compositeur romantique. Pour Clara Schumann, grande amie de Brahms, « cette œuvre est un seul battement de cœur ». Son troisième mouvement, tout en grâce et en poésie, est d’ailleurs devenu anthologique. Nielsen vous intrigue ? Raphaëlle Moreau lève le voile sur le précieux Concerto pour violon du compositeur danois, à la structure originale et à l’esprit résolument optimiste.
Programme poétique entre mélodies et répertoire symphonique où se rencontrent les plus belles pages des maîtres de la musique française.
C’est une œuvre impétueuse et chantante que Bizet écrit alors qu’il n’a que dix-sept ans. L’Orchestre de l’Opéra, sous la baguette de Pierre Dumoussaud, partage la fraîcheur de cette musique élégante et populaire, qui porte la marque du grand compositeur. Les mélodies de Massenet sont, quant à elles, de petites scènes délicates. Tel un kaléidoscope, elles révèlent les multiples intentions musicales de son auteur.
Programme exclusivement dédié aux grandes œuvres de Ravel, dont les deux concertos pour piano et l’extrêmement connu Boléro.
Composés en 1930, à quelques jours d’intervalle, ces deux concertos nous emmènent dans des ambiances nuancées. Le Concerto en sol est nimbé d’une émotion pudique et nostalgique, d’une profondeur bouleversante, alors que son sombre jumeau s’élance, volcanique, vers un final radical et explosif. Alexandre Tharaud fait entendre ces deux facettes de Ravel, convoquant la silhouette d’un homme secret qui chuchote au piano sa part d’enfance et celle d’un compositeur tourmenté que la maladie guette.
Que la fête commence ! Les musiques de Haendel, Vivaldi et Mozart placent la soirée sous le signe du panache.
1749, Haendel compose Music for the Royal Fireworks pour accompagner le feu d’artifice grandiose qui célèbre la fin de la guerre de Succession d’Autriche. Le ciel de Londres s’embrase et une musique fastueuse s’élève. Haendel enrichit même l’orchestration pour couvrir le bruit des détonations, alors que les carrosses se bousculent pour assister aux réjouissances ! C’est cet esprit de fête que l’Orchestre de l’Opéra célèbre sous la direction de David Bates. La soprano Lucy Crowe offre sa voix chatoyante aux airs de Mozart et Vivaldi.
Week-end explosif en perspective ! Tenez-vous prêts à rire, danser et rêver dans ce festival haut en couleur pour petits et grands.
Sortez les trompettes et les confettis, le Théâtre des Arts se transforme en boîte à musique géante ! Dans une avalanche de ballons colorés, on vous promet des animations insolites, des concerts détonants et de belles surprises à la clé. Mélodies rythmées au cœur du foyer, rencontres musicales dans les loges, spectacle multimédia et poétique dans la grande salle, ça fourmille dans tous les coins ! Si vous avez une âme d’enfant, vous êtes au bon endroit. Deux jours de fête pour goûter aux joies de la musique et de la création.
Réservation à partir du 15 novembre.
Des places seront mises en vente durant toute la durée du week-end. Les places du dimanche ne pourront pas être réservées sur place le samedi.
Entre le vertige des hauteurs et les blessures de la chute, vingt-deux danseurs composent une fresque d’une beauté à couper le souffle.
Sidi Larbi Cherkaoui, figure majeure de la scène contemporaine internationale, s’inspire ici de l’ukiyo-e, mouvement artistique japonais désignant les « images du monde flottant ». Il dessine un ballet puissant et épuré, où les individus cherchent une voie collective pour se réparer. Dans un labyrinthe d’escaliers saisissant, les danseurs du Ballet du Grand Théâtre de Genève cherchent des chemins possibles comme autant de réponses aux questions qui nous animent.
Dans une procession de corps magistrale, Angelin Preljocaj révèle la mosaïque des sentiments liés à la perte d’un être cher.
Il fait du requiem une célébration de la vie. Avec cette nouvelle création, Angelin Preljocaj développe les élans intérieurs qui nous traversent à l’aune d’un deuil. Les dix-neuf danseurs de sa compagnie forment un ballet tribal qui oscille entre tristesse, anéantissement mais aussi bonheur du souvenir et joie du miracle d’exister. Portés par une texture musicale moderne, ils s’approprient les codes du genre pour mieux les réinventer dans un cortège palpitant. C’est alors toute notre humanité qui s’incarne, sous nos yeux, dans ce rituel de mémoire saisissant.
Et mon cœur s’est levé
La mer et l’amour nous emportent dans le flux et le reflux de leur mouvement. C’est cette respiration poétique que Chausson exprime dans son incontournable partition, véritable chant symphonique qu’il a mis dix ans à écrire. La voix ample et chaleureuse de Stéphane Degout, l’un des plus grands barytons de sa génération, nous en délivre tous les élans. Ben Glassberg prolonge ce souffle mélodique avec Prokofiev et des extraits des Suites pour orchestre tirées de son ballet Roméo et Juliette. Leur vigueur musicale vient compléter le cycle que l’Orchestre de l’Opéra consacre au répertoire français. Une formidable bouffée d’oxygène !