Chevaliers du soir, vous êtes conviés à une veillée musicale en compagnie du plus enchanteur des druides, le fabuleux Merlin.
Suivons cette silhouette mystérieuse dans la forêt légendaire et faisons-nous complice de ses sortilèges. Dans ce spectacle familial, un comédien et quatre instrumentistes enluminent le parcours de Merlin et nous font côtoyer ce mage épique de manière intime et musicale. Avec une viole de gambe, une harpe, des flûtes et une cornemuse, ils réveillent le répertoire celtique et font apparaître la fée Viviane, le roi Arthur ou Lancelot du Lac au détour d’un chemin. Merlin cherche la voix de la sagesse, écoutons son histoire et voyons comme la magie opère.
L’intensité éblouissante du fado.
Avec Fado Camões, Lina continue de marcher dans les pas de son idole, la légende Amália Rodrigues. Comme son aînée, elle rend hommage à la poésie de Luís Vaz de Camões, l’une des plus grandes figures de la culture portugaise. De sa voix à la fois délicate et puissante, elle fait vibrer ses poèmes d’amour et d’aventures. Fidèle à la tradition et sobrement moderne, elle fait le choix de l’épure et de l’émotion pour distiller les tourments de l’âme et sublimer toute la mélancolie du fado.
Spectacle en co-accueil avec L’Étincelle. En cas de liste d’attente, vous pouvez acheter vos places directement sur leur billetterie en ligne.
Le sopraniste aux mille feux, Bruno de Sá, chante Mozart, Cherubini et Cimarosa, tel un funambule du baroque.
Entendre sa voix souple et aérienne est toujours un événement ! À l’occasion de la sortie de son dernier album, Bruno de Sá partage avec nous des arias d’un enthousiasme contagieux, glissant des derniers feux baroques à l’aube de la période classique. Il nous ravit avec l’Exsultate Jubilate de Mozart, présenté ici dans sa version salzbourgeoise, rarement donnée en concert. Le jeune Wolfgang réécrit ce motet en 1779 et lui confère une vivacité inouïe. Elle culmine au mouvement final, véritable tour de force pour le chanteur qui doit vocaliser avec brio sur l’unique mot alléluia.
Un guitariste virtuose et trois vocalistes de haut vol revisitent l’univers baroque du XVIIe siècle anglais.
Après de nombreuses explorations dans les domaines du jazz, des musiques improvisées et anciennes, David Chevallier s’entoure de trois interprètes singuliers pour une relecture inédite des compositions de Henry Purcell. À ses côtés, retrouvez ainsi Anne Magouët, soprano bien connue du public du baroque dont la rigueur rythmique est aussi prisée des musiciens de jazz ; la mezzo-soprano Elise Dabrowski, aussi à l’aise dans le répertoire contemporain que médiéval et improvisatrice hors pair ; enfin David Linx, référence absolue de la voix masculine dans le monde du jazz. Ensemble, ils trouvent le juste équilibre entre respect des œuvres et audace créative.
Spectacle en co-accueil avec L’Étincelle. En cas de liste d’attente, vous pouvez acheter vos places directement sur leur billetterie en ligne.
Les plus belles toiles de Klimt et Van Gogh s’offrent à vous dans un concert inédit où musiques et images ne font qu’un.
Avec ce concert, les peintures des deux artistes prennent vie sur les notes de Saint-Saëns, Debussy, Satie, Alma et Gustav Mahler, Strauss et Schönberg. Nous voici immergés dans l’effervescence créative des années 1870 au début de la Grande Guerre. Des atmosphères douces ou inquiétantes, émergeant de tableaux et archives historiques, nous font entendre ces couleurs romantiques et impressionnistes résolument tournées vers la modernité.
Le cri du Caire, une ode à la liberté.
Spiritualité et liberté s’accordent dans ce voyage mystique pour porter les espoirs des peuples aux voix muselées face aux oppressions politiques, sociales et religieuses. Au souffle continu du saxophone de Peter Corser, aux cordes acérées de Karsten Hochapfel, répond la voix saisissante d’Abdullah Miniawy, jeune poète et chanteur, figure égyptienne du combat pour la liberté et la justice. Entre poésie soufie et volutes orientales, le chant virtuose, murmuré ou clamé, a des vertus hypnotiques qui nous conduisent vers la transe. Il porte en lui une puissance métaphorique qui transcende les frontières.
Spectacle en co-accueil avec L’Étincelle. En cas de liste d’attente, vous pouvez acheter vos places directement sur leur billetterie en ligne.
Qu’elle soit d’amour, d’angoisse ou de fête, la nuit nous emporte avec Véronique Gens et les mélodies de Chausson, Saint-Saëns et Berlioz.
C’est une atmosphère délicieusement nocturne que la grande soprano et les musiciens d’I Giardini instaurent sur scène. Ils partagent avec nous un récital de mélodies françaises inspiré de leur album, Diapason d’or en 2020. La voix s’enchâsse aux sonorités des cordes dans le Nocturne de Lekeu et au lyrisme de la Chanson perpétuelle de Chausson. La rêverie se prolonge dans les pièces orientalisantes de Massenet et Saint-Saëns, glissant vers des pages inconnues ou romantiques comme La vie en rose écrit par Louiguy. De ses accords émerge une émotion à fleur de peau, troublante de sensualité.
Les sonorités passionnées des grands compositeurs russes prennent vie grâce à ce duo à la complicité indéniable.
Si l’amitié est un socle créatif, Edgar Moreau et David Kadouch en sont un parfait exemple. Depuis près de dix ans, leur dialogue instrumental fait des merveilles. Ils ouvrent cette fois leur récital par la Sonate pour violoncelle et piano de Rachmaninov avec ses envolées captivantes et pleines de contrastes. La partition de la Sonate de Prokofiev, fruit de la rencontre entre le compositeur et Rostropovitch, est teintée également de fraternité. Écrite en 1949, sa dernière œuvre de musique de chambre est un éclair de poésie dans la nuit soviétique.
Convoquant musiques populaires et chants traditionnels, Vincent Dumestre recrée la ferveur méridionale autour du chef-d’œuvre de Pergolèse.
Bienvenue au cœur de la Naples baroque ! Mêlant pépite du répertoire et traditions orales, ce programme original nous immerge dans l’effervescence des processions pour les fêtes de la Vierge, entre le tumulte de la rue et la solennité de l’église. Une semaine avant le Vendredi Saint, toute la ville défilait et chantait dans une démonstration de piété quasi théâtrale. C’est dans ce débordement de vie que Pergolèse écrit son ultime œuvre, la plus populaire de tout le répertoire sacré.
Une intimité bouleversante s’élève des partitions de Zelenka, le plus important compositeur tchèque de la période baroque.
Celui qu’on surnomme le « Bach tchèque » nous offre un moment d’introspection passionnant. Tirées du livre de Jérémie dans la Bible, Les Lamentations décrivent la destruction de Jérusalem et sont utilisées comme métaphore de la souffrance et de la mort du Christ. Depuis le Moyen-Âge, ces textes sont chantés dans les monastères, lors des prières nocturnes de la Semaine Sainte. En 1722, Jan Dismas Zelenka en compose une version magnétique, à l’expressivité émotionnelle saisissante. L’Ensemble Diderot et Johannes Pramsohler exhalent la grâce de ce cycle encore méconnu et à la beauté déchirante.