Fraîcheur et harmonie courent dans les quintettes au caractère vif-argent de Franz Schubert et Louise Farrenc.
« Dans un petit ruisseau à l’eau claire, passait, vive et joyeuse, la truite plus rapide qu’une flèche ». Ainsi se déploie le lied que Schubert met en musique en 1819, alors qu’il passe l’été de ses vingt-deux ans dans la charmante ville de Steyr, en Autriche. Il choisit, pour cette pièce au quatrième mouvement devenu célèbre, une formation des plus originales : un quintette pour piano, violon, alto, violoncelle et contrebasse. C’est cette formation que Farrenc reprend en composant une œuvre fraîche et harmonieuse au romantisme travaillé.
À vous la fraîcheur et les parfums enivrants ! L’Orchestre de l’Opéra partage ses partitions les plus florales et exaltantes.
« Qu’elles sont belles les fleurs de la vie, tôt ou tard elles éclosent à tes côtés, de toute leur splendeur », chante le guitariste cubain Compay Segundo. Des notes légères et colorées parcourent ce concert où les musiciens de l’Orchestre voyagent de l’époque médiévale anglaise aux côtés de Ralph Vaughan Williams au standard jazz de Sidney Bechet, Petite Fleur, en passant par les tangos libérés d’Astor Piazzolla ou le merveilleux et lyrique Duo des fleurs de Léo Delibes. Une rêverie musicale aux quatre coins du monde.
Une escapade en duo ? Suivez ces deux violoncelles en excursion musicale de l’Autriche à l’Argentine, entre ragtime et tango.
Dans un esprit convivial et ludique, Jacques Perez et Guillaume Effler mêlent les cordes de leur violoncelle et partagent des œuvres qui sentent bon le voyage. De Piazzolla à Mozart, en passant par Scott Joplin et les Beatles, c’est une traversée des pays, des styles et des époques qu’ils nous proposent, présentant chaque œuvre de manière plaisante, avant d’emmener nos oreilles en balade autour du monde. Familles et enfants sont les bienvenus. Décollage imminent !
Un voyage en Argentine sur la célèbre route nationale 40 à travers des oeuvres d’Astor Piazzolla et quelques autres de ses compatriotes.
Viva Argentina ! De La Quiaca à la frontière bolivienne jusqu’à l’extrême sud de la Patagonie, la Ruta 40 est aussi célèbre que la Route 66 aux États-Unis. S’inspirant des paysages et ambiances de ce trajet mythique, six musiciens de l’Orchestre de l’Opéra de Rouen Normandie ont concocté un programme éclectique qui montre la diversité de la musique argentine. Avec leurs harpe, accordéon, trompette, bugle, guitare et cor, ils puisent bien sûr dans les célèbres tangos du plus emblématique des compositeurs argentins, Astor Piazzolla, mais ils explorent également les œuvres de ses compatriotes. Qu’il s’agisse des partitions du chanteur et compositeur Fito Paez, du musicien de jazz Dino Saluzzi, du compositeur et arrangeur Leonardo Sanchez, ou des compositeurs
de musiques folkloriques Gustavo Leguizamon et Eduardo Falu, il s’agit toujours de notes sensuelles et rythmées qui ne donnent qu’une envie : danser !
Un parfum de contrebasse pour ce concert qui délivre ses fragrances romantiques ou jazzy, d’Antonín Dvořák à Chris Jennings.
Le Quintette à cordes en sol majeur d’Antonín Dvořák marque l’abandon de l’influence des romantiques allemands au profit d’un retour à l’inspiration nationale tchèque. Portant comme dédicace « À mon peuple », cet ouvrage écrit en 1875 se signale par son caractère expressif et ardent, où les rythmes populaires slaves – dumka ou danses moraves – apportent une grande vitalité. Le contrebassiste et compositeur de jazz Chris Jennings utilise la même formation de quintette à cordes pour sa partition. Une œuvre à son image, qui témoigne de son goût pour les projets multiculturels avec des influences jazzy, mais aussi de musiques persane, scandinave et latine.
Un voyage en Argentine sur la célèbre route nationale 40 à travers des oeuvres d’Astor Piazzolla et quelques autres de ses compatriotes.
Viva Argentina ! De La Quiaca à la frontière bolivienne jusqu’à l’extrême sud de la Patagonie, la Ruta 40 est aussi célèbre que la Route 66 aux États-Unis. S’inspirant des paysages et ambiances de ce trajet mythique, six musiciens de l’Orchestre de l’Opéra de Rouen Normandie ont concocté un programme éclectique qui montre la diversité de la musique argentine. Avec leurs harpe, accordéon, trompette, bugle, guitare et cor, ils puisent bien sûr dans les célèbres tangos du plus emblématique des compositeurs argentins, Astor Piazzolla, mais ils explorent également les œuvres de ses compatriotes. Qu’il s’agisse des partitions du chanteur et compositeur Fito Paez, du musicien de jazz Dino Saluzzi, du compositeur et arrangeur Leonardo Sanchez, ou des compositeurs
de musiques folkloriques Gustavo Leguizamon et Eduardo Falu, il s’agit toujours de notes sensuelles et rythmées qui ne donnent qu’une envie : danser !
Pleins feux sur le quatuor à cordes vu par les Italiens avec des œuvres de Boccherini, Puccini et Verdi.
Le nom de Joseph Haydn éclipse trop souvent celui de Boccherini dans le répertoire du quatuor à cordes. Pourtant, l’Italien crée ce genre presque au même moment, quoique de façon indépendante. Composé en 1761, son premier Quatuor en do mineur témoigne d’une grande originalité et sera suivi de 90 autres. C’est loin d’être le cas pour Verdi qui n’a effectué qu’une seule incursion dans ce domaine. Son Quatuor en mi mineur, écrit en 1873, la même année que son Requiem, marque un bouleversement stylistique dont il était conscient : « Il me semble que je suis devenu une personne sérieuse » dira-t-il. Tout aussi à part est le quatuor Crisantemi d’un autre maître de l’opéra : Puccini. Lui qui pensait ne s’épanouir que sur les scènes de théâtre se montre pourtant à l’aise dans l’écriture pour quatuor au point de composer sa partition en une nuit seulement.