Comment l’apprentissage et l’écoute de la musique peuvent avoir des effets sur nos fonctions cognitives ? Comment s’articulent musique et mémoire ? Et si on arrivait à soigner avec de la musique classique ? Pour cette rencontre, Marina reçoit un des spécialistes du sujet, le professeur Hervé Platel. Ensemble ils vont explorer ce que les neurosciences nous disent de la musique et à l’inverse, ce que la musique fait au cerveau et nous dit des neurosciences.
Un concert plein de légèreté et d’enchantement où la flûte vagabonde à travers les plus beaux airs d’opéra.
Carmen a un nouvel invité qui souffle un vent de fraîcheur sur sa partition. Quand François Borne écrit sa Fantaisie brillante sur Carmen en 1900, il imagine des variations enjouées autour des mélodies du célèbre opéra de Bizet et contribue à moderniser la flûte. Pari réussi puisque son œuvre est devenue une référence du répertoire des flûtistes. C’est aussi Rigoletto qui connaît un souffle nouveau avec Franz Liszt et sa Paraphrase de concert.
Des notes de velours pour un après-midi festif autour de la clarinette !
Si vous cherchez une parenthèse à vivre en famille, ce programme tombe à pic. Un air de voyage, un zeste de mélancolie et voici la joie qui pointe à l’horizon ! Tout d’abord, explorez le New York des Années folles avec Gershwin. Prokofiev prend le relai et nous y emmène à la rencontre de musiciens juifs exilés. Laissez-vous porter par le chant de la clarinette tandis que le piano rythme la mélodie. Tout y est délicieusement suave. Pour prolonger la balade, le jeune compositeur américain Sheridan Seyfried fait dialoguer ces mêmes instruments entre nostalgie et espoir.
Retour en enfance avec des contes illustrés par des œuvres musicales pour hautbois et basson.
Une plongée dans l’enfance pour s’immerger dans la magie des notes et des mots. Dans le très british Jack et le Haricot magique, Jack et sa mère deviennent riches grâce à un fayot. Pierre Gripari installe une sorcière dans un placard à balais, qui hante la maison lorsque l’on chante une certaine chanson… Quel enfant n’aime pas qu’on lui raconte des récits ? Surtout quand ces histoires sont accompagnées par la puissance évocatrice de la musique, un peu sur le principe du célèbre Pierre et le Loup. Telle est l’idée géniale de ce concert où des musiciens illustrent ces deux contes.
Ce spectacle intègre une séance Relax. Voir plus d’informations sur les séances Relax.
Cordes vibrantes cherchent âme slave. Autour de Brahms, violons, alto et violoncelle célèbrent la mélancolie et la vitalité.
Si vous cherchez une parenthèse de velours, vous êtes au bon endroit ! Avec sa Sonate pour deux violons, Prokofiev nous emmène dans des rythmes suaves, aussi audacieux que caressants. Ce sont les mélodies tziganes, mélancoliques et pourtant pleines d’espoir, qui traversent la Sonate pour violon et violoncelle de Kodály et quel’on retrouve dans la création de la jeune compositrice Stanojevic. Brahms, enfin, nous emmène dans son premier quatuor à cordes d’une vivacité et d’un lyrisme enveloppant.
Une escapade en duo ? Suivez ces deux violoncelles en excursion musicale de l’Autriche à l’Argentine, entre ragtime et tango.
Dans un esprit convivial et ludique, Jacques Perez et Guillaume Effler mêlent les cordes de leur violoncelle et partagent des œuvres qui sentent bon le voyage. De Piazzolla à Mozart, en passant par Scott Joplin et les Beatles, c’est une traversée des pays, des styles et des époques qu’ils nous proposent, présentant chaque œuvre de manière plaisante, avant d’emmener nos oreilles en balade autour du monde. Familles et enfants sont les bienvenus. Décollage imminent !
Loïc Lachenal, directeur de l’Opéra de Rouen Normandie, vous invite à partager vos impressions sur tous les opéras de cette saison.
Ne manquez pas cette discussion conviviale autour d’un verre !
De la naissance de l’opéra au XVIIe siècle en Italie à l’instrumentalisation de certaines œuvres comme outil de propagande sous les régimes totalitaires au XXe siècle, les rapports entre musique et politique semblent être des liaisons dangereuses. De nos jours, la guerre en Ukraine ou plus généralement les questions de “soft power” ne cessent de nous le rappeler. Pour cette rencontre, Marina reçoit Esteban Buch, directeur d’études à l’EHESS, auteur notamment de l’ouvrage de référence “la neuvième de Beethoven, une histoire politique” (Gallimard). Quand l’histoire de la musique rencontre la “grande” Histoire !
Quels sont les critères par lesquels on juge qu’un compositeur ou une œuvre de musique mérite de paraître dans un manuel d’histoire de la musique ou dans la programmation d’un festival, d’une saison de concerts ou d’opéras ? Pourquoi le « canon occidental »—un concept essentiellement romantique, bourgeois, nationaliste, misogyne, voire raciste—rassemble-t-il en grande partie des compositeurs masculins et surtout allemands du 19e siècle ? Certaines habitudes dans nos considérations des « génies musicaux », d’étiquette de concert ou de choix de programmes sont fortement héréditaires d’un contexte culturel et social qui n’est plus le nôtre. Toutefois, une réaction profonde dans le monde de la musique « classique » se fait hélas encore attendre…
dzaaz