Les figures féminines sont au cœur de ce programme d’airs de Haendel. Une galerie de portraits qui en montre toute la diversité dans une mise en scène féministe de David Bobée.
Des femmes fortes, indépendantes, guerrières, passionnées, telles sont souvent les qualités des héroïnes de Haendel : d’Esther la reine salvatrice à la chaste Suzanne outragée, de Sémélé qui se consume d’amour et Dalila la prostituée traîtresse à Déborah la cheffe de guerre, le compositeur a exprimé dans ses oratorios une palette de sentiments complexes où les femmes apparaissent dans toute leur humanité. Une palette émotionnelle qui donne lieu à des vocalises pyrotechniques, lamentos poignants ou des largos tragiques. Sous la direction du chef Iñaki Encina Oyón, spécialiste du répertoire baroque, les deux chanteuses Yun Jung Choi et Aude Extrémo incarnent ces héroïnes. Le metteur en scène David Bobée a choisi de leur adjoindre les performances d’Élise Bjerkelund Reine, Xiao Yi Liu et de Ella Ganga, afin de « proposer une voie d’émancipation, épanouie, révoltée, joyeuse et conquérante… Faut-il le préciser, féministe. »
Les figures féminines sont au cœur de ce programme d’airs de Haendel. Une galerie de portraits qui en montre toute la diversité dans une mise en scène féministe de David Bobée.
Des femmes fortes, indépendantes, guerrières, passionnées, telles sont souvent les qualités des héroïnes de Haendel : d’Esther la reine salvatrice à la chaste Suzanne outragée, de Sémélé qui se consume d’amour et Dalila la prostituée traîtresse à Déborah la cheffe de guerre, le compositeur a exprimé dans ses oratorios une palette de sentiments complexes où les femmes apparaissent dans toute leur humanité. Une palette émotionnelle qui donne lieu à des vocalises pyrotechniques, lamentos poignants ou des largos tragiques. Sous la direction du chef Iñaki Encina Oyón, spécialiste du répertoire baroque, les deux chanteuses Yun Jung Choi et Aude Extrémo incarnent ces héroïnes. Le metteur en scène David Bobée a choisi de leur adjoindre les performances d’Élise Bjerkelund Reine, Xiao Yi Liu et de Ella Ganga, afin de « proposer une voie d’émancipation, épanouie, révoltée, joyeuse et conquérante… Faut-il le préciser, féministe. »