Après « Ludwig van », le Festival Beethoven Autrement se poursuit sur vos écrans. Parmi les trois concerts proposés en streaming, retrouvez l’Orchestre de l’Opera avec ce « monument » des monuments musicaux !

 

Composée entre 1811 et 1812 lors d’une cure thermale pendant laquelle il tente de soigner sa surdité naissante, c’est dans un élan patriotique que Ludwig van Beethoven écrit cette symphonie. Il la dirigera lui-même à sa création lors d’un concert de charité pour les soldats blessés de la campagne de Russie en 1813. Accompagné d’un orchestre campé de nombreux musiciens de renom (Salieri, Meyerbeer, Hummel, Spohr…), l’accueil de l’œuvre fût tel qu’il dût redonner son célèbre 2ème mouvement en rappel.
Beethoven la considère lui-même comme “une de ses meilleures œuvres.”

Dans la lignée de son premier concert diffusé sur Facebook et YouTube consacré à La Clémence de Titus, l’Opéra de Rouen Normandie donnera un deuxième concert numérique entièrement gratuit mettant en avant deux jeunes talents de la scène musicale française, la mezzo Lea Desandre et le guitariste Thibaut Garcia.

L’Opéra de Rouen Normandie s’associe à Alpha Classics pour enregistrer l’intégrale de La Clémence de Titus, ultime opéra de Wolfgang Amadeus Mozart, composé en même temps que La Flûte Enchantée et propose un concert en direct sur ses réseaux sociaux le vendredi 20 novembre à 21h.

« Quelle belle histoire que de pouvoir maintenir grâce à cet enregistrement de La Clémence de Titus, la prise de fonction de Ben Glassberg comme directeur musical de l’Opéra de Rouen Normandie. On ne dira jamais assez à quel point ces moments sont fondamentaux pour le travail et la relation qu’entretiennent les chefs avec les musiciens. Entouré d’une distribution flamboyante – marquée par les prises de rôle de Nicky Spence et Simona Šaturová (autre grand moment dans une carrière) – Ben Glassberg démontrera une fois de plus et à n’en pas douter la fibre mozartienne qui est la sienne et qui correspond si bien à l’orchestre de l’Opéra de Rouen Normandie. Cet ultime chef-d’œuvre où Mozart au sommet de son art déploie ses plus belles pages de musique au service de la complexité des sentiments, de la passion amoureuse et de l’absurde désastre de la trahison. Merci à Alpha Classics d’avoir œuvré pour conserver le témoignage du travail de cette équipe inspirée ! »

Loïc Lachenal, directeur de l’Opéra de Rouen Normandie.

 

Retrouvez ici jusqu’au 20 novembre des vidéos et autres contenus autour de La Clémence de Titus pour tout savoir sur ce chef-d’œuvre de Mozart et suivre l’enregistrement.

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Concert diffusé en direct vendredi 7 mai 2021 à 20h sur La Chaîne Normande

Vincent Dumestre et son ensemble présentent, avec la mezzo-soprano Stéphanie d’Oustrac, une création dans l’esprit des Années folles.

Pour leur première collaboration, Vincent Dumestre et Stéphanie d’Oustrac ont eu une idée un peu folle ! Celle de renouer avec l’atmosphère des Années folles, justement, tout en montrant les connivences de cette période avec la musique ancienne. Car l’entre-deux guerres, marqué par la quête identitaire et l’âge d’or de l’ethnologie, a aussi été un moment où de nombreux compositeurs comme Vincent d’Indy ont tenté d’intégrer la musique populaire ou le folklore traditionnel à leurs œuvres. Après ses deux albums Aux marches du palais et Plaisirs d’amour, couronnés de prix, voilà une troisième incursion du Poème Harmonique dans le répertoire de la chanson. Avec en interprète aussi à l’aise dans le baroque que dans la chanson réaliste, façon Yvette Guilbert, la flamboyante mezzo-soprano Stéphanie d’Oustrac.

Râgas et sonates de Beethoven dialoguent dans ce concert où la pianiste Shani Diluka met en lumière les liens entre le compositeur et la culture indienne.

Née à Monaco de parents sri-lankais, Shani Diluka, pianiste virtuose et sensible, est habituée à jeter des ponts entre l’Orient et l’Occident. Dans ce concert, elle invite l’auditeur à un dialogue inédit entre Beethoven et l’Inde. Si le compositeur ne s’est jamais rendu dans ce pays, il s’est intéressé à sa culture, allant jusqu’à recopier dans ses carnets des textes mystiques sur l’homme et le cosmos, tant il était fasciné par la profondeur qu’il pouvait y trouver. Afin d’explorer cette relation peu connue, Shani Diluka interprète deux des sonates emblématiques de Beethoven, la Clair de lune et l’Appassionata, écrites à une époque où sa surdité le rongeait, en les mettant en relation avec des ragas associés à la nature. Sitar et tablas se marient harmonieusement avec le piano dans ce voyage spirituel qui invite à s’ouvrir aux autres.

 

L’Opéra de Rouen Normandie remercie Erato/Warner Classics pour la participation de Shani Diluka

Entre cantates et pièces instrumentales, baroque français et baroque italien, l’ensemble de Christophe Rousset explore un thème universel : l’amour.

Il y a l’amour vache et l’amour masqué, l’amour platonique et l’amour passion. Dans les cantates baroques, l’amour est souvent désespéré. En témoignent L’Arianna d’Alessandro Scarlatti ou La Morte di Lucretia de Michel Pignolet de Montéclair qui narrent deux destins malheureux. À peine est-on plus chanceux dans la tragédie lyrique : ce n’est pas la Psyché de Lully, en proie à la vindicte de Vénus, qui dirait le contraire. Il reste que ces airs ne seraient rien sans les instruments qui les accompagnent, la cantate s’inscrivant même dans une esthétique à la recherche de nouvelles alchimies entre voix et instruments. Pour donner à entendre toute la palette de l’époque baroque, Christophe Rousset accompagne ces airs de plusieurs pièces purement instrumentales comme la Récréation de musique de Leclair ou la sonate pour deux violons de Haendel, redoutable de virtuosité.

Pour ce concert, l’ensemble Miroirs Étendus aborde le thème du héros en confrontant les visions de deux monstres sacrés de la musique : Beethoven et Wagner.

Qu’est-ce qu’un héros ? Si Beethoven en a une vision lumineuse et intérieure, celle de Wagner est sombre et flamboyante. Mais eux-mêmes ne sont-ils pas des héros de la musique, eux qui ont accouché, chacun à leur manière, d’une œuvre colossale ? Le Triple Concerto en est un exemple frappant. S’affranchissant des formes traditionnelles, Beethoven y accomplit un tour de force : faire dialoguer avec l’orchestre trois instruments solistes – le violon, le violoncelle et le piano – en accordant à chacun une importance sensiblement égale. Quant à Wagner, il a conçu avec sa Tétralogie, ce cycle d’opéras représentant 15 heures de spectacles, 34 personnages et 125 instrumentistes, un cas unique dans l’histoire de la musique. Mais les héros, ce sont aussi les interprètes de Miroirs Étendus qui réalisent une véritable performance aussi bien en arrangeant ces œuvres pour instruments sonorisés qu’en enchaînant ces partitions virtuoses.

Alexandre Tharaud explore deux œuvres majeures de Beethoven et revisite son héritage avec une pièce de musique contemporaine.

Quand Alexandre Tharaud rend hommage à Beethoven, l’éclectique pianiste s’attaque bien sûr à des œuvres incontournables en interprétant le Concerto pour piano n° 3 ou en demandant à l’Orchestre de l’Opéra de Rouen de jouer la Symphonie « Pastorale ». Mais il fait également quelques incursions dans l’héritage beethovénien, en proposant une création de Jacques Rebotier.

 

En compagnie du chœur accentus, Schubert s’invite avec deux œuvres magistrales de son répertoire, la Symphonie n°4 «Tragique» et la Messe n°5, qui révèlent un visage méconnu du compositeur.

Si on qualifie volontiers la musique de Schubert d’intime, ce concert démontre que le compositeur était aussi capable d’ampleur. Achevée en 1816, sa Quatrième Symphonie, dite
« Tragique » témoigne de l’emphase d’un jeune homme de dix-neuf ans mais aussi de l’héritage beethovénien. Même tonalité d’ut mineur que la célèbre Cinquième, même importance de l’orchestration avec quatre cors, même climat énergique. Pour autant, le lyrisme présent dans la partition appartient bien au seul Schubert. Un lyrisme qu’on retrouve dans sa cinquième messe, commencée trois ans après. Des six messes qu’il a composées, elle est sans doute la plus imposante, la plus lumineuse, la plus personnelle et la plus incandescente. Deux œuvres puissantes et magnifiées par accentus.

Concert diffusé en direct mercredi 12 mai 2021 à 20h sur La Chaîne Normande

Chant flamenco, habanera et rythmes colorés de l’Espagne s’invitent à l’Opéra de Rouen sous la direction du très inspiré Josep Vicent.

Espagnole et universelle : telle peut se définir la musique de Manuel de Falla. Que ce soit dans sa suite d’orchestre d’après son célèbre ballet El amor brujo (l’amour sorcier) avec son ambiance
gitano-andalouse, ou dans El sombrero de tres picos (le tricorne) avec ses fandangos et autres folklores andalous, le compositeur a marqué le renouveau de la musique ibérique, mais aussi inspiré
les impressionnistes français comme Debussy.
Mais déjà au XIXe siècle, les compositeurs hexagonaux étaient sous le charme de l’Espagne. Même s’il la fantasme, qui mieux que Georges Bizet la symbolise avec Carmen ? Et que dire d’Edouard Lalo dont la Symphonie Espagnole est devenue l’une de ses œuvres les plus populaires ? Le chef d’orchestre Josep Vicent dirige ces œuvres inspirées par son pays, ainsi que l’ouverture éclatante de La Revoltosa, une zarzuela de Ruperto Chapi.

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Accessibilité

L’Opéra accessible

L’Opéra de Rouen Normandie met tout en œuvre pour encourager et faciliter la venue des personnes en situation de handicap. Une tarification adaptée, des dispositifs d’accompagnement spécifiques et des lieux accessibles permettent une découverte de la saison dans les meilleures conditions.

Gilets vibrants
Pour ressentir pleinement les vibrations d’un opéra, d’un concert ou d’un spectacle de danse, l’Opéra de Rouen Normandie met à disposition des gilets SUBPAC pour certains spectacles sur réservation.

Séances en LSF
Deux représentations de l’opéra participatif Cendrillon ou le Grand Hôtel des songes (dont une scolaire) seront interprétées en Langue des Signes Française par l’équipe de LIESSE. Rendez-vous sur notre site internet pour découvrir la vidéo des chœurs en chansigne, disponible avant les représentations.

Boucles magnétiques
Des boucles magnétiques individuelles sont disponibles sur simple demande et permettent une amplification sonore des spectacles pour les personnes bénéficiant d’une assistance auditive avec position T.

Réservation SMS
Les personnes présentant une déficience auditive peuvent réserver leurs places et leurs gilets vibrants par SMS au 07 81 15 36 09.

Surtitrage
Un surtitrage en français est proposé pour tous les opéras.

Audiodescription
En 2022-2023, cinq représentations sont audiodécrites en partenariat avec Accès Culture (Rigoletto, Le Voyage dans la Lune, Le Songe d’une nuit d’été, Serse, Roméo et Juliette). En amont de ces rendez-vous, nous proposons une visite tactile des décors et des costumes avec l’équipe artistique. Le jour du spectacle, le programme de salle est disponible en caractères agrandis et en braille.

Prochaine audiodescription : samedi 24 septembre, 18h autour de Rigoletto

Loupes
Disponibles sur simple demande au vestiaire.

Des lieux adaptés
Le Théâtre des Arts (entrée rue du docteur Rambert) et la Chapelle Corneille sont équipés de rampes d’accès et d’ascenseurs. Des emplacements spécifiques sont réservés aux personnes à mobilité réduite et leurs accompagnateurs.

Parcours de découverte
En lien avec la programmation, ils sont proposés aux personnes présentant une déficience intellectuelle.

Votre interlocutrice privilégiée pour organiser des parcours, vous informer sur la programmation, faciliter votre venue :
Angélina Prévost
07 81 15 36 09
angelinaprevost@operaderouen.fr

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