Retour en enfance avec des contes illustrés par des œuvres musicales pour hautbois et basson.
Une plongée dans l’enfance pour s’immerger dans la magie des notes et des mots. Dans le très british Jack et le Haricot magique, Jack et sa mère deviennent riches grâce à un fayot. Pierre Gripari installe une sorcière dans un placard à balais, qui hante la maison lorsque l’on chante une certaine chanson… Quel enfant n’aime pas qu’on lui raconte des récits ? Surtout quand ces histoires sont accompagnées par la puissance évocatrice de la musique, un peu sur le principe du célèbre Pierre et le Loup. Telle est l’idée géniale de ce concert où des musiciens illustrent ces deux contes.
Un parfum de contrebasse pour ce concert qui délivre ses fragrances romantiques ou jazzy, d’Antonín Dvořák à Chris Jennings.
Le Quintette à cordes en sol majeur d’Antonín Dvořák marque l’abandon de l’influence des romantiques allemands au profit d’un retour à l’inspiration nationale tchèque. Portant comme dédicace « À mon peuple », cet ouvrage écrit en 1875 se signale par son caractère expressif et ardent, où les rythmes populaires slaves – dumka ou danses moraves – apportent une grande vitalité. Le contrebassiste et compositeur de jazz Chris Jennings utilise la même formation de quintette à cordes pour sa partition. Une œuvre à son image, qui témoigne de son goût pour les projets multiculturels avec des influences jazzy, mais aussi de musiques persane, scandinave et latine.
Pleins feux sur le quatuor à cordes vu par les Italiens avec des œuvres de Boccherini, Puccini et Verdi.
Le nom de Joseph Haydn éclipse trop souvent celui de Boccherini dans le répertoire du quatuor à cordes. Pourtant, l’Italien crée ce genre presque au même moment, quoique de façon indépendante. Composé en 1761, son premier Quatuor en do mineur témoigne d’une grande originalité et sera suivi de 90 autres. C’est loin d’être le cas pour Verdi qui n’a effectué qu’une seule incursion dans ce domaine. Son Quatuor en mi mineur, écrit en 1873, la même année que son Requiem, marque un bouleversement stylistique dont il était conscient : « Il me semble que je suis devenu une personne sérieuse » dira-t-il. Tout aussi à part est le quatuor Crisantemi d’un autre maître de l’opéra : Puccini. Lui qui pensait ne s’épanouir que sur les scènes de théâtre se montre pourtant à l’aise dans l’écriture pour quatuor au point de composer sa partition en une nuit seulement.
Georg Philipp Telemann Les quatuors parisiens n°1
Jean-Sébastien Bach Sonate en sol majeur
Jean-Sébastien Bach Première Suite pour Violoncelle
Carl Philipp Emanuel Bach Le trio pour violon, flûte, clavecin et violoncelle en ré mineur
Georg Philipp Telemann Fantaisie pour violon solo