Présenté par Le Poème Harmonique – Vincent Dumestre en partenariat avec de l’Opéra de Rouen Normandie.
Tous les deux ans, depuis 2016 plus de cent jeunes et talentueux chanteurs et chanteuses du monde entier se portent candidats pour participer au concours. L’écrin de la Chapelle Corneille accueille les meilleurs d’entre eux devant un prestigieux jury de professionnels, présidé en 2023 par la soprano canadienne, Karina Gauvin. Le public rouennais est lui aussi invité à décerner son propre prix : venez découvrir ces jeunes artistes lors des épreuves de sélection et assistez à la révélation des futurs grands noms de la scène baroque lors du concert de la finale.
Chapelle Corneille
Épreuves de sélections publiques du 28 au 30 septembre, entrée libre.
Finale-concert, accompagnée par les musiciens du Poème Harmonique, le dimanche 1er octobre à 16h, entrée 5 €.
B’Rock suit Monteverdi dans son voyage au cœur des Flandres autour d’un programme qui réunit ses plus importantes influences flamandes.
Monteverdi n’a quitté l’Italie que deux fois au cours de sa vie. C’est durant son voyage dans les Flandres qu’il compose les Scherzi musicali, publiés par son frère en 1607. Il porte également le madrigal vers une nouvelle ère au fil de son œuvre. De cette expédition découle une innovation enrichissante pour la musique vocale italienne de l’époque. Entre libération de l’imagination et émotions, B’Rock Orchestra & Vocal Consort nous fait vibrer à travers ce programme.
François Lazarevitch et les Musiciens de Saint-Julien nous font découvrir leur album Beauté barbare, mêlant Telemann et musiques anciennes d’Europe de l’Est.
C’est lors d’un voyage en Silésie (Pologne actuelle) que Telemann dépeint la musique de ces contrées en évoquant leur « véritable beauté barbare ». Il n’en fallait pas plus au chef d’orchestre François Lazarevitch, qui réunit sa passion du baroque avec les musiques traditionnelles et populaires pour partager les richesses de ces influences. Le désir n’est pas tant de se rapprocher de l’authenticité des pratiques musicales évoquées par Telemann, mais simplement de goûter au plaisir de cette énergie intemporelle, dans un projet artistique nouveau, poétique et coloré.
Vous voilà face au plus grand monument de la musique religieuse orthodoxe, porté par les voix d’accentus.
Rachmaninov compose Les Vêpres en 1915 telle une vaste symphonie chorale où le chœur devient orchestre. Il exploite toutes les capacités vocales avec une rare puissance émotionnelle. C’est l’une de ses œuvres favorites, à tel point qu’il demande à ce qu’une partie soit chantée lors de ses funérailles. Enveloppés dans cette masse sonore éblouissante et harmonieuse, vous glissez ensuite de Russie en Israël avec la création de la compositrice Sivan Eldar. Sur des accords électroniques, elle explore les ressources infinies de la voix.
accentus, centre national d’art vocal Paris Île-de-France – Normandie, bénéficie du soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Île-de-France, du Ministère de la Culture et est subventionné par la Ville de Paris, la Région Île-de-France et la Région Normandie. Il reçoit également le soutien de la SACEM. Le chœur est en résidence à l’Opéra de Rouen Normandie. Les activités de diffusion et d’actions culturelles d’accentus dans le département bénéficient du soutien du Département des Hauts-de-Seine. La Fondation Bettencourt Schueller est son mécène principal. accio réunit individuels et entreprises autour des actions artistiques et pédagogiques initiées par Laurence Equilbey.
Bruno Philippe gravit l’Everest des violoncellistes avec l’intégrale des Suites pour violoncelle seul de Bach. Incontournable et prodigieux !
Si ce monument de la musique instrumentale nous touche au plus profond de l’âme, il fallait bien un interprète aussi sensible et talentueux que le jeune Bruno Philippe pour lui rendre grâce. Il en propose une version lumineuse, comme un véritable parcours existentiel, et révèle tout le potentiel polyphonique de son instrument. C’est d’ailleurs ainsi que Bach conçoit ses six suites, mettant en valeur toute la beauté du violoncelle. Il résonne ici pleinement, dans ses facettes spirituelles, ténébreuses et vagabondes.
De l’Autriche à l’Argentine, du romantique au tango, la harpe nous fait parcourir le monde avec ses sonorités rondes et cristallines.
Sur les accords de Schubert, elle est indéniablement romantique. Tour à tour joyeuse et mélancolique, la harpe se glisse dans le lyrisme de la Sonate Arpeggione, œuvre aux délicieuses mélodies. Avec Debussy, c’est tout son potentiel polyphonique qui est sublimé, flirtant avec la sarabande ou tourbillonnant dans une valse pleine de charme. Elle est, enfin, résolument moderne et latine dans le tango de Piazzolla aux sonorités jazz et à l’énergie électrique.
Redécouvrons cet opéra méconnu de Schubert en version pour octuor à vent et savourons l’élégance musicale du roiincontesté de la mélodie.
Crée en 1854, Alfonso et Estrella n’a jamais été joué du vivant de Schubert, que la mort a prématurément emporté à l’âge de trente-et-un ans. Si le livret est sans surprise, la partition est pleine de séduction et révèle le talent mélodique du compositeur.Laissons-nous pénétrer par le raffinement de cette musique, à la fois souriante et tragique, dont l’arrangement pour octuor à vent restitue toute l’intimité. Et remercions Franz Liszt qui, par son opiniâtreté, a donné vie à cette œuvre afin que nous en savourions, aujourd’hui, les délices.
Ce spectacle intègre une séance Relax. Voir plus d’informations sur les séances Relax.
L’Ensemble Contraste vous convie à un tour de chants d’amour irrésistible avec la talentueuse Lucile Richardot.
Vous connaissez certainement la chanson délicieusement paillarde « Les nuits d’une demoiselle » interprétée par Colette Renard en 1963 ? Elle y chante, avec malice, les aventures nocturnes d’une femme libre de son siècle. L’Ensemble Contraste et la mezzo-soprano Lucile Richardot convoquent les poètes du Paris de la Belle Époque jusqu’à l’après-guerre. Poulenc, Satie, Montand, Barbara ou Ferré nous parlent notamment de nuits romantiques ou désespérantes, coquines ou méditatives.
Miroirs Étendus réunit la légende pop David Bowie et le compositeur-sculpteur John Cage pour une soirée détonante. Let’s dance!
« Demain appartient à ceux qui savent l’entendre venir ». Ces mots de David Bowie semblent correspondre à merveille avec la démarche exploratoire de Miroirs Étendus. Arpentant les champs de la création et du répertoire, l’ensemble combine avec ingéniosité les univers acoustiques et électroniques. Figure de proue du glam rock pour l’un, inventeur avant l’heure du happening pour l’autre, Bowie et Cage ont chacun porté à leur façon l’évolution de la musique vers de nouveaux mondes. Réunir ces deux figures révolutionnaires dans un même programme, entre Life on mars et quelques pièces composées pour cactus et végétaux, assure à cette soirée les allures d’une expérience inoubliable.
Deux voix, deux tessitures, un piano et une symbiose magique qui nous prouve que la musique se nourrit d’amitié.
Un duo d’étoiles ! Leurs voix se marient délicieusement et ce récital de mélodies françaises en révèle tous les contrastes. La soprano Adriana González et la mezzo-soprano Marina Viotti, couronnée aux Victoires de la Musique 2023, mêlent leur complicité avec Iñaki Encina Oyón autour des mélodies de Chausson et Fauré, nous faisant découvrir la beauté d’œuvres de compositeurs méconnus tels Puget ou Widor et de compositrices talentueuses comme Chaminade ou Devéria. Leur amitié est palpable et l’harmonie envoûtante de leurs voix nous offre une parenthèse enchantée.