À l’occasion du festival Classique au vert, l’Orchestre de l’Opéra de Rouen Normandie se met à l’heure romantique avec des œuvres phares de Max Bruch et Félix Mendelssohn.
Quoi de plus poétique que l’Écosse, ses paysages tourmentés et ses ruines chargées de légendes ? Cette atmosphère impressionne tant Mendelssohn, lorsqu’il la découvre lors d’un voyage de jeunesse, qu’il y puise l’inspiration de sa Symphonie « écossaise » qu’il écrira douze ans plus tard, en 1842. Son romantisme frémissant se retrouve dans la partition virtuose de Max Bruch : le Concerto pour violon n°1, même s’il s’en démarque par des accents tziganes. Écrit pour le plus grand violoniste du XIXe siècle, Joseph Joachim, qui le créa en 1868, il est devenu un pilier du répertoire. Sous la houlette de la cheffe Chloé Dufresne, finaliste du Siemens-Hallé International Competition 2020 et lauréate du Tremplin des jeunes cheffes de la Philharmonie de Paris 2018, l’Orchestre de l’Opéra de Rouen Normandie peut déployer dans ce concert romantique toutes les couleurs de sa palette.
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Acteur coopératif, aux valeurs de proximité, responsabilité et solidarité, Crédit Agricole Normandie-Seine est grand mécène des concerts de l’Orchestre en tournée, pour soutenir la présence de l’Opéra de Rouen Normandie sur l’ensemble du territoire.
L’Orchestre de l’Opéra de Rouen Normandie montre l’étendue de ses talents à travers des œuvres contrastées parmi lesquelles la somptueuse partition de Debussy : La Mer.
S’il n’avait pas été compositeur, Claude Debussy aurait été marin. Fasciné par la mer, il y trouve l’inspiration pour ses « esquisses symphoniques » qui s’apparentent en fait à une véritable symphonie. Dans cette partition essentielle et visionnaire, créée en 1905 aux Concerts Lamoureux, on entend presque le miroitement de la mer, les jeux de vagues, le dialogue avec le vent. Qui croirait que Debussy l’a débutée en Bourgogne, bien loin de l’océan ? Sa condisciple au Conservatoire de Paris, Mel Bonis, pseudonyme masculin pour Mélanie Bonis, fait partie des rares compositrices de l’époque (1858 – 1937). Sa Suite en forme de valse affirme un style post-romantique aux accents parfois orientalistes. Toute autre est l’ambiance que propose Félix Mendelssohn dans son Konzertstück, amusant morceau de concert écrit pour plaisanter avec deux amis musiciens. Lyrique et nostalgique, la Valse triste de Jean Sibelius a d’abord été une musique de scène pour le drame Kuolema (La Mort) écrit par son beau-frère, avant de rendre le compositeur célèbre dans le monde entier.
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