Pénétrons dans la jungle et ses mystères avec la nouvelle création de Marc-Olivier Dupin qui mêle musique, récit et illustrations.
Prenez votre baluchon et venez explorer l’univers palpitant de la jungle ! Voici Shere Khan le tigre boiteux, Akela le vieux loup, Hati l’éléphant gardien des légendes et, bien sûr, Bagheera et Baloo, les amis de Mowgli. Marc-Olivier Dupin promène sa partition dans l’imaginaire de Kipling et nous transmet l’universalité de cette fable qui nous parle d’identité, de droit à la différence et de lois humaines. Les magnifiques illustrations de Maurice de Becque, datant du début du XXe siècle, accompagnent notre voyage.
Créatrices avant tout
Qui peut citer des compositrices ? Clara Schumann, Lili Boulanger… on les compte sur les doigts de la main et pourtant, elles ont été nombreuses, sciemment ou inconsciemment effacées de la mémoire collective artistique. La violoniste Marina Chiche, l’Orchestre de l’Opéra et l’Orchestre Régional de Normandie, sous la direction de Chloé Dufresne, nous emmènent le temps d’une soirée de gala à la rencontre de Mel Bonis, Ethel Smyth, Florence Price ou Amy Beach, première compositrice américaine à avoir écrit une symphonie. L’Histoire les a laissées de côté ? Célébrons, dès maintenant, le talent de ces fabuleuses compositrices.
En maîtres du baroque, Vivaldi fait divinement chanter cordes et soprano et Telemann nous réjouit de ses Ouvertures.
Il est le compositeur le plus prolifique de l’histoire de la musique. Parmi les six-cents Ouvertures qu’il écrit, voici un panel qui témoigne de l’ingéniosité musicale de Telemann dont les œuvres procurent autant de plaisir à l’interprète qu’à l’auditeur. Dans ce concert dirigé par le chef italien Rinaldo Alessandrini, Vivaldi lui répond avec le sublime motet « Il n’y a pas de paix sincère dans le monde ». Les vocalises particulièrement brillantes rivalisent avec la virtuosité des violons.
Entre rêve et réalité
Partagez l’énergie triomphante du Concerto pour violon de Beethoven, interprété par Francesca Dego, jeune violoniste parcourant les grandes scènes internationales. La soirée se place également sous le signe de la découverte avec les plus belles pages de Louise Farrenc. Pianiste virtuose, professeure au Conservatoire de Paris, pédagogue et compositrice, nombreuses ont été les fonctions de cette musicienne dont l’œuvre a été largement ovationnée par ses contemporains. Sa Symphonie n°3, souvent comparée à celles de Mendelssohn ou Schumann, exprime d’un souffle vigoureux un élan noble et puissant. Un moment de poésie pure à découvrir sous la baguette de Ben Glassberg.
Retour en enfance avec des contes illustrés par des œuvres musicales pour hautbois et basson.
Une plongée dans l’enfance pour s’immerger dans la magie des notes et des mots. Dans le très british Jack et le Haricot magique, Jack et sa mère deviennent riches grâce à un fayot. Pierre Gripari installe une sorcière dans un placard à balais, qui hante la maison lorsque l’on chante une certaine chanson… Quel enfant n’aime pas qu’on lui raconte des récits ? Surtout quand ces histoires sont accompagnées par la puissance évocatrice de la musique, un peu sur le principe du célèbre Pierre et le Loup. Telle est l’idée géniale de ce concert où des musiciens illustrent ces deux contes.
Ce spectacle intègre une séance Relax. Voir plus d’informations sur les séances Relax.
Un peu, beaucoup, à la folie ! Amoureux du baroque, ce concert est fait pour vous, Haendel et Vivaldi en maîtres de cérémonie tout feu tout flamme.
Avec « Le monde à l’envers », c’est une explosion de sonorités et de rythmes qui nous emporte dans un tourbillon coloré. Vivaldi écrit comme on met en scène. Son concerto est tel un petit théâtre avec des répliques, des danses et des jeux. C’est cette énergie fougueuse que l’on retrouve dans le Concerto pour basson de son élève, le tchèque Jiránek. Haendel clôture ce bal passionné avec « Scherza infida », le plus beau et le plus connu de ses lamenti, extrait de son flamboyant opéra Ariodante.
L’un des plus célèbres concertos pour piano de Mozart côtoie deux œuvres majeures de Fanny et Felix Mendelssohn pour une soirée placée sous le signe de la grâce.
Si la musique du Concerto pour piano n°21 de Mozart a été utilisée dans bon nombre de film, ce n’est pas un hasard. D’un caractère majestueux et olympien, l’ouvrage porte l’expression de nos émotions au plus haut point, et ce notamment dans le très connu deuxième mouvement. Sous les doigts de Boris Giltburg, pianiste israélien à la carrière internationale, vous entendrez toute la virtuosité de ce bijou mozartien. Pour couronner le tout, Ben Glassberg et l’Orchestre de l’Opéra vous emmènent à la découverte de deux œuvres de jeunesse des frère et sœur Mendelssohn, génies musicaux aussi précoces que Mozart.
Cordes vibrantes cherchent âme slave. Autour de Brahms, violons, alto et violoncelle célèbrent la mélancolie et la vitalité.
Si vous cherchez une parenthèse de velours, vous êtes au bon endroit ! Avec sa Sonate pour deux violons, Prokofiev nous emmène dans des rythmes suaves, aussi audacieux que caressants. Ce sont les mélodies tziganes, mélancoliques et pourtant pleines d’espoir, qui traversent la Sonate pour violon et violoncelle de Kodály et quel’on retrouve dans la création de la jeune compositrice Stanojevic. Brahms, enfin, nous emmène dans son premier quatuor à cordes d’une vivacité et d’un lyrisme enveloppant.
Un concert plein de légèreté et d’enchantement où la flûte vagabonde à travers les plus beaux airs d’opéra.
Carmen a un nouvel invité qui souffle un vent de fraîcheur sur sa partition. Quand François Borne écrit sa Fantaisie brillante sur Carmen en 1900, il imagine des variations enjouées autour des mélodies du célèbre opéra de Bizet et contribue à moderniser la flûte. Pari réussi puisque son œuvre est devenue une référence du répertoire des flûtistes. C’est aussi Rigoletto qui connaît un souffle nouveau avec Franz Liszt et sa Paraphrase de concert.
Une soirée en compagnie d’Hervé Niquet accompagné du violoncelliste le plus en vue de sa génération, Edgar Moreau.
Qui de mieux que le grand spécialiste du répertoire français pour aborder un programme faisant la part belle aux compositeurs influencés par Wagner? C’est ainsi qu’Hervé Niquet partage la saveur exquise de quelques partitions rarement interprétées. Entre La nuit et l’amour, sublime ode symphonique d’Augusta Holmès, et un hommage Aux étoiles d’Henri Duparc, la soirée promet d’être radieuse. Edgar Moreau, Prix du jeune soliste au Concours Rostropovitch, arpente avec brio les pages éclatantes du Concerto pour violoncelle n°1 de Camille Saint-Saëns.